mardi 19 novembre 2013

Spectacle de Jérémy Ferrari Hallelujah Bordel



Le spectacle de Jérémy Ferrari est enfin passé dans ma région :-)J’ai donc pu me faire
un « Hallelujah Bordel » sans bouder mon plaisir !! Avant de vous parler du spectacle, parlons de l’artiste : Jérémy Ferrari.

Pour ceux qui ne connaissent pas Jérémy Ferrari, c’est l’une des révélations de l’émission de Laurent Ruquier : « On ne demande qu’à en rire ». Il a fait partie du premier cru (et quel millésime !) avec son rival et non moins ami, l’excellent Arnaud Tsamere !! Alors là je sais qu’il y en a qui vont me ruer dans les brancards car d’un côté il y a les ferraristes et de l’autre les tsamerettes (les deux humoristes jouant souvent de cette pseudo rivalité). Et ben faudra vous y faire, car j’adore les deux, ils me font bien marrer tous les deux dans leurs styles si différents et c’est que du bonheur !

Si Arnaud Tsamere c’est le côté absurde de l’humour, Jérémy Ferrari c’est le côté obscur de l’humour. Ce Dark Vador des temps modernes a décidé de réveiller nos plus bas instincts en mettant le doigt là où ça fait mal (sans vilains jeux de mots) ;-)) Dans Hallelujah Bordel, il décrypte avec brio les fondamentaux de la Religion. Mais ce n’est pas sans conséquences. Car si l’humoriste a ses admirateurs fidèles qui sont prêts à se filmer en criant « Hallelujah Bordel » dans un endroit incongru pour gagner une journée à suivre Jérémy telle son ombre, d’autres se planqueraient plutôt à l’ombre d’une Twingo pour le caillasser à la sortie de son spectacle !! Comme dirait sa mère (dixit dans son spectacle) : « soit tu es drôle, soit tu es complètement cinglé mon fils ! » Eh oui faut bien être un peu taré pour faire ce métier. Déjà pour être humoriste. En effet, c’est bien connu qu’il est plus difficile de faire rire les gens que de les faire pleurer (malheureusement). Si en plus on est, comme Jérémy Ferrari, adepte de l’humour noir ça prouve encore plus le côté cinglé du gars…et si on rajoute à cela un spectacle entièrement « voué » à la Religion, faut pas s’étonner de recevoir des mails de menaces ! Mais l’humoriste est très honnête car il avoue lui-même que ses détracteurs font aussi son succès. D’ailleurs, pour leur faire un pied de nez, un peu à la Cyrano de Bergerac, il a poussé la provocation à créer un contact « insulte » depuis son site officiel…et le pire c’est que ça fonctionne !



Et pourtant, si on s’arrête 5 min sur les propos tenus dans son spectacle c’est tellement criant de vérité que c’est peut être pour cela qu’on a du mal à l’accepter….enfin pour certains. Pour les autres, on ne boude pas notre plaisir et on en redemande pendant les 2h du spectacle !

L’écriture de cet humoriste est très fine et intelligente. Alors soyons-le nous aussi et ne prenons pas tout au 1er degré ! Et si dans son spectacle il affirme « qu’une minute de rire vaut mieux qu’une minute de silence », eh ben qu’il se rassure, car si à Aix-les-Bains nous avons été le spectacle le moins rentable de sa tournée, les 750 personnes présentes lui ont offert plus d’une minute de rire…et les zygomatiques le ressentent encore !



Enfin, si pour Jérémy Ferrari, « il vaut mieux croire que savoir », et ben croyez moi sur paroles, ne loupez pas cet humoriste ! Foi de Happy Critiks ! Renseignez-vous sur les dernières dates de sa tournée sur son site officiel ou rattrapez-vous sur le DVD ! Noël arrive, offrez des cadeaux grinçants à vos amis….ou ennemis :-))

Site officiel de Jérémy Ferrari : http://www.jeremyferrari.fr/

Spécial dédicace aux ferraristes : ma critique du spectacle d'Arnaud Tsamere :-)) :
http://happy-critiks.blogspot.fr/2012/05/blog-post.html
 

samedi 9 novembre 2013

Billie d'Anna Gavalda

Chez Le Dilettante.  Paurtion en 2013

Pour résumer brièvement le roman : Billie et Franky sont deux êtres malmenés par la vie. Devenus amis au Collège après avoir joué ensemble « On ne badine pas avec l’amour » d’Alfred de Musset, ils ne se quittent plus car à deux ils deviennent plus forts pour affronter leurs vies et la société.

Le récit nous est conté par la voix de Billie. Au début du roman, Billie et Franky sont dans une situation périlleuse : ils ont eu un accident en montagne et se retrouvent blessés et bloqués au fond d’une crevasse. Franky est très mal en point. Billie, pour cacher sa peur, commence à raconter son histoire en s’adressant à une étoile, en espérant qu’en expiant ses pêchés, les secours arriveront plus rapidement. Ce récit est au final une grande prière.

Que dire du nouveau Anna Galvada ? On retrouve toujours les mêmes types de personnages : ils sont malmenés par la vie, ils ont peu confiance en eux, mais quand ils se retrouvent ensemble ils sont plus forts….
Récit très court, et heureusement je dirais. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire, peut-être du fait de la 1ère personne utilisée et pourtant j'aime beaucoup Anna Gavalda. De plus, le récit est un peu long à démarrer, notamment toute la partie de la pièce de théâtre décryptée par Billie, où j'avoue j'ai lu que les grandes lignes. Cependant, au fil du récit on fini par s’attacher à ces deux personnages. La fin du roman est assez déroutante, au fond, un peu comme ces deux personnages. Cependant ça m’a laissé un brin sceptique.

Pendant tout le récit je me suis demandée « pourquoi un âne en couverture ? ». On a la réponse dans la 3ème partie du récit ! Donc chuuttt, je ne vais rien vous dévoiler !

Même si l’histoire m’a laissé un peu hermétique, j’ai vraiment apprécié dans le roman l'écriture d'Anna Gavalda et notamment les références dissimulées à la littérature, au cinéma, à la télé etc. C’est parfois subtil mais c’est très plaisant et sympathique à décortiquer.
Pour conclure, une bonne mouture mais qui n’égal pas « Ensemble c’est tout » !