vendredi 28 avril 2017

La fille d’avant de JP Delaney



Mazarine - parution en 2017


Résultat d’images pour La fille d’avant de JP Delaney Jane vient de vivre un évènement épouvantable dans sa vie de femme : la perte de sa fille mort-née. Physiquement et psychologiquement elle doit se reconstruire. A la recherche d’un appartement, l’agent immobilier lui propose une location bien étrange. Vivre dans une maison entièrement connectée, ultra minimaliste. Mais la particularité de cette location est qu’il faut suivre à la lettre les règles du propriétaire Edward Monkford, un homme aussi mystérieux que séduisant. Pourtant Jane accepte le deal. Cette maison semble lui apportée la sérénité attendue après ce qu’elle a vécu. Une maison protectrice ou une prison dorée ? Bientôt Jane va apprendre qu’un autre drame s’est joué dans cette maison : l’ancienne locataire, Emma y a perdu la vie de façon violente et étrange. Le mystère s’obscurcit quand Jane se rend compte qu’Emma lui ressemblait physiquement et que psychologiquement, elle aussi avait vécu un évènement bouleversant. Jane décide alors de mener son enquête sur la fille d’avant au risque de mettre en colère Edward, et l’étrange maison… 
 
Ce thriller érotico-psychologique a deux voix alterne les passages d’Emma (la fille d’avant) et Jane (la fille de maintenant). Histoire intéressante, plutôt bien menée mais bon je pense que niveau tension psychologique, l’auteur aurait pu aller beaucoup plus loin. Je n’ai pas vraiment ressenti de tensions. Plus intriguée pour savoir le fin mot de l’histoire, qu’une peur pour l’héroïne (pour Jane, hein, puisque Emma on sait dès le début qu’elle meurt)

D’ailleurs la 4ème de couverture nous vend du rêve. On peut lire « Jane s’engage sur la même pente, […], et vit dans la même terreur que la fille d’avant »…mouais moi je n’ai pas trouvé que Jane était si terrorisée que ça.

Il est aussi dit sur la 4ème de couverture : « un des meilleurs thrillers que vous lirez en 2017 »…euh je pense que soit la personne de New York Journal of Books ne lit jamais de thrillers, soit on lui a graissé la patte pour qu’elle dise ça. Car mon avis que les grands amateurs de thrillers trouveraient celui-ci un brin décevant. D’ailleurs moi qui ne suis pas une amatrice de thrillers je n’ai pas vraiment frissonné…alors…la couverture vent du rêve qu’on ne retrouve pas forcément dans le roman :-(

Donc en bref, un roman bien ficelé qui se lit facilement…après ce n’est ni un coup de cœur, ni "The" Thriller de l'année à lire ! ;-)

mardi 25 avril 2017

Sous le même toit : Film



Film de Dominique Farrugia, avec Gilles Lellouche et Louise Bourgoin

Résultat d’images pour sous le meme toit
Le jour où Delphine annonce son attention de divorcer à Yvan, elle pense retrouver sa liberté ! Mais que nenni ! Yvan n’a pas un rond en poche, et se retrouve rapidement à la rue. Et dans ces moments-là, il pense pouvoir compter sur ses amis, mais bizarrement personne ne peut l'héberger. Bon faut dire que le provisoire, chez Yvan, ça dure, ça dure... Pas topissime l’image du papa à la rue. Mais Yvan sait rebondir, et fait savoir à Delphine qu’il a droit à 20 % de la maison. Delphine ne pouvant lui donner sa part en argent, Yvan décide alors d’occuper les 20 % de ladite maison…et c’est là que les choses se compliquent !! Car comme je l'ai dit, le provisoire, chez Yvan, ça dure, ça dure...
Comme dit Yvan, avec la crise, beaucoup de couples divorcés sont obligés de cohabiter. Ce film traite donc, avec humour, d’un fait de société ;-)

Un bon jeu d’acteurs avec un plaisir certain de voir la belle plastique de Gilles Lellouche (scène cultissime dans la salle à manger avec la belle-mère ;-)) et de revoir la belle Louise Bourgoin.

On pourrait croire que c’est une redite de "Papa ou Maman". C’est vrai que dans les deux films, les enfants doivent s’accrocher pour ne pas finir en HP. Mais dans "Papa ou Maman", la thématique du film est plus basée sur la guerre pour la garde, ou plutôt la non-garde des enfants. C'est assez violent. Alors que dans "Sous le même toit", le thème du film est la cohabitation après un divorce. C'est plus soft ... euh, je parle pour les enfants :-)

Bon au final quand on a vu "Papa ou Maman" et "Sous le même toit", on se dit :
1) qu'il ne faut pas se marier (ah bah merdoume loupé pour moi)
2) qu'il ne faut pas avoir de bien immobilier en commun (suis encore ok à ce niveau-là) 

Une bonne comédie à la française que j’ai pris plaisir à voir, récompensée lors du dernier festival du film de l’Alpe d’Huez (Prix spécial du Jury)

mercredi 19 avril 2017

Film : Un profil pour deux



Film de Stéphane Robelin avec Yaniss Lespert et Pierre Richard - 2017

Pierre est un octogénaire qui vit seul dans son appartement à Paris. Sa fille passe régulièrement le voir mais ne peut que constater la lente déprime dans laquelle son père s'enfonce depuis le décès de sa tendre et douce épouse. Il reste enfermé des semaines entières, boit, mange mal, s'habille mal et ronchonne...bref, ce n'est pas la joie pour Pierre. Pour le sortir de sa déprime, sa fille a La solution : lui acheter un ordinateur, ou comment faire évader son père sans qu'il bouge les fesses de chez lui. Humm, moyen comme solution me direz-vous...quoique ! Cet ordinateur va changer la vie de Pierre et aussi celle d'Alex, son professeur d'informatique, qui est aussi, soit-dit en passant, le petit ami de la petite-fille de Pierre même si celui-ci l'ignore. 

Voilà, on a posé les bases d'une bonne comédie à la française :-) Alors on ne va pas dire que c'est La comédie de l'année, et on ne se poile pas du début à la fin, mais il y a tout dans ce film pour passer un bon moment : de l'humour, de la tendresse, de l'amour, des quiproquos, de l'émotion...avec en prime de bons acteurs ! Le tour est joué ^^
Quel plaisir de revoir Pierre Richard dans un film. L'acteur a changé de registre, les années passant obligent. Alors fini les rôles à la François Pignon à se prendre des portes en pleine tête, et bonjour le vieux monsieur tendre mais coquin à la fois ! Ses yeux sont toujours autant rieurs et ça j'adore :-)
Et son partenaire de jeu n'est autre que Yaniss Lespert découvert dans l'excellente série "Fais pas-ci fais pas-ça" 

Un film présenté lors du dernier Festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez

A voir en famille avec ses enfants ados, entre cop's ou avec son chéri ! ;-)

mardi 18 avril 2017

J'ai toujours cette musique dans la tête d'Agnès Martin-Lugand

Chez Michel Lafon - 2017
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Je viens de me délecter du dernier roman d'Agnès Martin-Lugand. Une plongée directe dans son univers sans arriver à sortir la tête du roman avant la dernière page...



Yanis et Vera sont deux âmes sœurs. Amants, amis, parents, ils se comprennent sans se parler. Il forme une famille unie et heureuse. Leur mantra c’est cette petite musique qu’ils ont dans la tête à chaque fois qu’ils pensent l’un à l’autre. So romantic !


Yanis travaille avec le frère de Véra, Luc, dans le cabinet d’architecte de ce dernier. Si Luc est pondéré, taciturne et toujours sérieux, chez Yanis c’est la créativité qui parle avant le reste. Même si les contraires s’attirent, entre ces deux-là il y a souvent des étincelles. Pour Yanis, Luc est un rabat-joie qui l’étouffe. Pour Luc, Yanis est un grand adolescent irresponsable. Le duo fonctionne tant bien que mal jusqu’au jour où Tristan débarque. Fasciné par les idées de Yanis, il pousse ce dernier à se détacher de Luc et à se lancer en free-lance. Plutôt réticent au départ, Yanis se laisse convaincre par son nouvel ami Tristan. Ami qui prend de plus en plus de place dans sa vie et dans celle de Véra et des enfants. Yanis fini par accepter et fait le grand saut dans l’inconnu…l’excitation est à son comble mais attention au retour de bâtons !

Qui est Tristan, cet homme d’affaires si mystérieux et séduisant à la fois. Est-il vraiment un ami qui veut du bien ?


Agnès Martin-Lugand signe ici un roman à 2 voix où alterne le point de vue de Véra et celui de Yanis. Elle joue beaucoup sur la psychologie des personnages et nous entraîne à la frontière du thriller. Bon on n'est pas dans un thriller, entendons-nous bien. Mais le suspens est là et la tension va crescendo. 
Yanis et Véra sont très attachants. On a l’impression de les connaitre, de les côtoyer au quotidien. Finalement ils sont comme nous. Ils ont leur joie, leur peine, leur galère. Alors parfois on les aime, et parfois ils nous énervent. On aimerait bien leur dire notre façon de penser. C’est en ça que les personnages d’Agnès Martin-Lugand sont attachants, car ils nous ressemblent. Ils sont humains tout simplement ! 
Je trouve aussi que ces romans sont très visuels ce qui en feraient, selon moi, de bons films :-) A bon entendeur !! ^^

Roman que je conseille de lire comme les autres romans de l'auteure.