mardi 27 mars 2018

Tout le monde debout avec Franck Dubosc et Alexandra Lamy


Tout le monde deboutDans ce 1er film réalisé par Frank Dubosc, l’acteur nous livre une histoire drôle et touchante. Une très bonne et belle comédie à la française :-)
Jocelyn est un séducteur invétéré. Mais aussi un sacré menteur. Il ne peut pas s’empêcher de raconter des bobards. Et quand son pote Max (joué par l’excellent Gérard Darmon) lui demande quel est l’intérêt de raconter des mensonges, Jocelyn répond naturellement, qu’il n’y a pas d’intérêt, juste le plaisir de s’inventer une autre vie le temps de passer un moment agréable avec une femme.
Mais comme toujours dans les comédies, l’arroseur va être arrosé. Au décès de sa mère, Jocelyn se rend dans l’appartement de cette dernière, et s’assoit négligemment sur le fauteuil roulant de sa défunte mère. La voisine qui arrive par hasard, le croit paraplégique. Et comme elle est très mignonne, et souhaitant lui faire pitié pour la draguer, il ne dément pas ce quiproquo. Sauf que la voisine se fiche comme de l’an 40 de ce mec, mais a dans l’idée de le présenter à sa sœur, Florence, qui elle, est vraiment handicapée en pensant qu’entre eux pourraient se créer une complicité, qu’ils pourraient avoir des affinités. Et la sœurette ne se trompe pas, sauf que Jocelyn est dans un sacré merdier! Comment arrêter ce gros mensonge sans faire de la peine à la femme dont il commence à tomber sérieusement amoureux ?
Bravo à Franck Dubosc pour son 1er film ! Une très belle réussite :-) On a passé un très bon moment en compagnie de tous ces personnages. C’est touchant et drôle en même temps. De bonnes pointures au niveau du casting : Alexandra Lamy a le ton juste ; Gérard Darmon est un pote comme tout le monde en voudrait ; Franck Dubosc tient toujours aussi bien son rôle de séducteur et de menteur ! Et petite mention spéciale à M. Claude Brasseur. Sa scène est courte mais elle est mémorable !
Bref, une comédie que je conseille fortement d’aller voir !! :-)

mardi 20 mars 2018

Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin


Chez Albin Michel – parution en 2018 

Changer l’eau des fleurs de Valérie PerrinViolette c’est un prénom qui sent bon la légèreté, le printemps, la vie. Et pourtant la Violette de notre histoire n’est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche. Loin de là. La fée « Bonheur » n’a pas trouvé le chemin de son berceau. Orpheline de naissance, Violette se débrouille bon gré, mal gré pour grandir et prendre son indépendance. Elle apprendra seule à lire et à écrire. Mais la chance semble sourire un beau jour à Violette. Elle rencontre le beau et ténébreux Philippe Toussaint. Ok le nom n’est pas glamour mais la gueule du mec est à tomber ! D’ailleurs toutes les filles butinent autour de lui. Mais les yeux de Philippe ne voient que la douce et timide Violette. Elle se sent belle avec lui, elle se sent protégée. Mais le Prince Charmant s’avère être un séducteur invétéré. Très vite Violette tombe enceinte, et très vite elle comprend que son Philippe préfère partir à la rencontre de belles et jeunes femmes sur son destrier mécanique plutôt que de la soutenir. Et puis son Philippe n’est pas du genre à se tuer à la tâche, ce n’est pas un poil qu’il a dans la main, mais une belle canne !
Pour faire vivre sa future famille, Violette accepte de devenir garde-barrière. Cela lui assure un logement et un revenu…mais la modernité rattrape la jeune femme, et les gardes-barrières sont bientôt remplacés par des barrières automatiques. Il faut se reconvertir ! Et le jour où Violette tombe sur l’annonce de la mairie de Brancion-en-Chalon qui recherche un gardien de cimetière, elle embarque son mari, pas très enthousiasme, dans cette aventure !

Le deuxième roman de Valérie Perrin se déguste comme le premier. On y retrouve des personnages avec des mystères, des drames. Des secrets qui explosent à la tête du lecteur quand il s’y attend le moins et qui fait basculer le roman. Les personnages ont de la profondeur et pas seulement les principaux, avec Valérie Perrin, ils sont tous importants. Ça rend les personnages très humains, tout semble avoir existé. Et c’est peut-être pour cela que malgré la qualité de l’écriture et la construction du roman, j’ai eu plus de mal à me plonger dans cette histoire que dans son premier roman. Surement dû fait de l’action dans le cimetière qui contraint le lecteur à être confronté aux enterrements, au deuil, au chagrin. Pourtant Violette n’est pas une personne triste, enfin pas dans son travail. Elle donne du réconfort aux gens, et dessous ses robes grises, apparaît de vives couleurs. Elle fait de très belles rencontres dans son cimetière. Les fleurs y sont très présentes,  ce qui rajoute encore de la couleur dans ce paysage plutôt triste.
Verdict : un très bon second roman malgré une entrée en matière un peu plus compliquée. Toutefois le récit est bien mené et tient le lecteur en haleine. Reste la structure du roman qui ressemble beaucoup au premier roman de l'auteure. Alors à voir par la suite l'évolution de ses romans :-)

mardi 13 mars 2018

Le choix d’une mère de Sinéad Moriarty



Chez Milady - parution en 2018


Résultat d’images pour Le choix d’une mère de Sinéad MoriartyComment réagir quand on diagnostique à une petite fille innocente, qui est la chair de sa chair, une leucémie. Comment accepter l’inacceptable ? Comment se battre contre ce mal qui ronge son enfant ? Kate n’a pas le choix, elle doit se montrer forte et courageuse pour sa fille Jess, mais aussi pour ses deux autres enfants Luke et Bobby dont la vie va être bouleversée par la maladie de leur sœur. Kate dont le quotidien est déjà un combat quand, divorcée de son mari, qui a refait sa vie avec Jenny, elle doit retourner vivre chez son père et travailler pour survivre à ses besoins et à ceux de ses enfants.

Un roman fort, émouvant, dont la parole est donnée à chaque personnage. Le ton est juste, on ne rentre pas dans un roman larmoyant même si rien n’est épargné au lecteur. Mais heureusement, même si l’histoire est concentrée sur Jess, la vie des autres personnages continuent bon gré mal gré avec parfois des situations qui nous font sourire et qui font du bien dans le roman. Des bulles d’oxygène appropriées. 
Un roman qui fait nous poser beaucoup de questions. Sur la maladie, bien évidement mais aussi sur la vie, sur les liens familiaux, sur l'acceptation, etc. 

Un roman de 570 pages qu’on dévore tant on veut connaître le dénouement même si on le craint aussi ! 
Le bémol : des coquilles !! et ça, ça m'agace ! Mais bon, ça ne dénature pas le roman pour autant :-)

Si vous aimez les romans de Jojo Moyes, vous allez aimer Sinéad Moriarty :-)