mardi 31 décembre 2013

BONNE ANNEE 2014 !

Je ne vais pas faire dans l'originalité pour vous souhaiter mes meilleurs vœux pour cette année 2014 ! Désolée, mais à part vous souhaiter les meilleurs choses qui puissent vous arriver dans votre vie avec un happy bonheur, je ne vois pas quoi dire d'autre. Enfin vous me direz c'est déjà pas si mal ;-))

J'espère que vous serez toujours aussi nombreux (voire plus et je serais encore plus happy) à me suivre !!

L'aventure Happy Critiks qui a débuté au printemps 2012 va perdurer en 2014 ! Je suis vraiment happy de pouvoir continuer à partager avec vous mes avis sur mes lectures, films, spectacles vus etc. Je suis aussi très très happy de vos petits commentaires laissés sur mes différents posts. Ca m'encourage, et ça m'aide à continuer ce blog, à m'améliorer  :-)) Merci à vous, et n'hésitez pas à continuer en 2014 :-))

Je vous souhaite un Happy Réveillon et une Happy Année 2014 !!!


samedi 28 décembre 2013

Et soudain tout change de Gilles Legardinier

Edité chez Fleuve Noir en 2013.
Camille a 17 ans et la vie devant elle. Avec sa bande de copains, elle pense à son Bac, son avenir, aux garçons, mais n’en oublie pas de s’amuser voire d’échafauder des plans bien tordus pour venir en aide à ses ami(e)s.
Mais dans l’insouciance de cette jeunesse, un drame va se jouer : la meilleure amie de Camille, Léa, apprend qu’elle est atteinte d’une maladie rare et incurable.
Du haut de ses 17ans, Camille va devoir être courageuse et affronter cette épreuve.

Gilles Legardinier signe un roman plutôt dramatique même si le ton est toujours léger et humoristique. Il nous entraîne dans les méandres d’une maladie grave qui touche une jeune fille de 17ans. C’est très touchant. L’auteur nous fait voyager entre amitiés et émotions.
On est bien loin de la légèreté de son autre roman « Demain j’arrête » où on suivait Julie dans ses frasques amoureuses.

J’ai eu plus de mal à rentrer dans ce dernier roman que dans « Demain j’arrête ». Je trouve que les personnages et les situations sont longues à se mettre en place…après le roman devient plus intéressant surtout quand on apprend le mal qui ronge Léa.
Ce début difficile vient peut-être du fait que l’héroïne à 17ans, avec des préoccupations d’ados/jeune adulte. Du coup, je me suis sentie beaucoup moins concernée. En effet, nous sommes dans un roman à destination des adultes (le sujet est un peu dur pour des lecteurs adolescents) mais avec une héroïne encore adolescente donc bien loin de nos ressenties d'adultes.
A contrario, les frasques amoureuses de la trentenaire Julie dans "Demain j’arrête", m’ont bizarrement beaucoup plus « parlé » :-))
Bref, pour conclure, un roman en demi-teinte qui n’enlève pourtant rien ni au talent, ni au charme ni à l'obession étrange pour les chats (visez plutôt les couvertures de ses romans)de Gilles Legardinier :-))

Bonne lecture et restez happy ;-))

mardi 24 décembre 2013

Sara Lone. T1 : Pinky Princess d'Erik Arnoux et David Morancho

Aux éditions Sandawe. Parution en 2013


Voici ma dernière critique BD de l'année 2013 ;-))
Nous sommes dans les années 60 aux Etats-Unis. Un cadavre est retrouvé sur une plage. Il s’agit d’un pêcheur, sauvagement assassiné, qui exerçait son activité dans le golf du Mexique. Pour les besoins de l’enquête les policiers vont rencontrer sa fille : Joy plus connu sous le nom de Sara. Elle danse dans un cabaret de la Nouvelle-Orléans. De cette rencontre, les enquêteurs repartiront avec le nom des 2 frères d’armes du pêcheur avec qui il travaillait.
Après le départ des enquêteurs, tout va se bousculer pour Sara. Au prétexte de lui donner une avance sur salaire, le comptable du cabaret va essayer d’abuser d’elle. En légitime défense, elle l’assomme, s’empare de l’argent qu'il lui devait plus d’une boîte de cigares et prend la fuite…mais elle va être vite rattrapée par la Police qui l'accuse du meurtre de ce comptable. Pourtant Sara est certaine de l’avoir laissé vivant à son départ !! A partir de cet instant, Sara va être mêlée à une sale affaire.  Il faut savoir qu’à cette époque les cabarets étaient souvent sous influence de la Mafia. Un contrat est donc mis sur la tête de Sara. La boîte de cigares ne contenait pas que des cigares. Ben non ma belle Sara, une boîte de cigares dans un coffre fort ?!? Fallait bien penser qu'il y avait anguille sous roche...Mais Janus des services secrets va la mettre sous sa protection. Il devient son allié. Enfin ça c'est ce qu'elle croit, mais au fond il la manipule aussi....Ah ces hommes ! ;-))
Mais pour Sara, ses ennuis ne s’arrêtent pas là. Car elle veut aussi découvrir qui a tué son père. Les eaux du golf du Mexique ne sont pas si tranquilles, bien des mystères s’y cachent. On n’y pêche pas que du poisson....

Dans cette BD, on est plongé dans un polar dans les années 60 aux Etats-Unis. Polar écrit avec brio par le français Erik Arnoux.
Au niveau des illustrations, on retrouve l'espagnol David Morancho aux commandes. Ses illustrations nous mettent tout de suite dans l’ambiance : dessins réalistes, couleurs assez sombres, regards acérés. Les sixties sont bien retranscrites dans les coiffures, les vêtements, les voitures….
Cette BD a vu le jour grâce au financement des lecteurs sur le site sandawe.com. Un pari gagné ! On attend le 2ème tome avec impatience car comme vous l'aurez compris, beaucoup de mystères restent en suspens :-))

dimanche 22 décembre 2013

La reine des neiges des studios Disney

En cette fin d'année, laissez-vous transporter par la magie de Noël avec le dernier Disney "la Reine des Neiges".

Un film d'animation à la hauteur des studios Disney. De l'humour, de l'amour, de la magie et des chansons sont au rendez-vous ! Les héroïnes sont très belles, et la chanson principale du film va rester dans les mémoires ;-))

Si, comme moi, vous allez le voir en 3D, vous ne serez pas déçus (pour une fois) car le 3D est particulièrement bien réussi :-))

Je ne vais pas vous en dire plus, c'est le RDV à ne pas manquer pour cette fin d'année féerique... :-))



mardi 10 décembre 2013

Vengeance en Prada de Lauren Weisberger

Edité par Fleuve Noir en 2013


Dans cette suite du Diable s’habille en Prada, on retrouve Andy dix ans après son esclandre à Paris devant tout le gratin de la fashion week où elle a envoyé paitre (et le mot est faible) sa patronne Miranda Priestly.

Depuis 10 ans, Andy a fait du chemin mais son travail chez Runway a laissé des traces. La conséquence première est sa rupture avec Alex. Runway a finalement eu raison de son couple. Psychologiquement, Miranda hante toujours son esprit et la nuit, les cauchemars sont encore nombreux. Professionnellement, elle a du repartir à zéro. Mais à force de courage et grâce à Emily, l’ex-première assistante de Miranda, en qui elle a trouvé une alliée de choc, elle a réussi à remonter la pente et à créer son propre magazine sur le mariage.

Andy a aussi retrouvé l’amour en la personne de Max et elle s’apprête à se marier avec lui au début du roman. Mais la vie d’Andy est loin d’être un long fleuve tranquille. Entre sa belle-mère qui la déteste, le come-back du bel amant Christian, et Miranda qui veut mettre ses griffes sur son magazine, Andy va devoir encore se battre….



Que dire de cette suite ?

Il est toujours risqué de faire une suite d’un roman qui a eu du succès. Il faut que la suite soit à la hauteur de ce succès.

Je reste mitigée quant à cet opus. C’est plaisant et sympathique, mais on ne retrouve pas le piquant du Diable s’habille en Prada. Dans 2ème volet, on suit plutôt la vie d’Andy que de Miranda même si cette dernière rode autour de la jeune femme. Faut dire quelle idée de créer un magazine sur le mariage quand son ex-patronne qu’on déteste et dont on a une peur bleue est à la tête d'un des magazines de mode les plus prestigieux. Bref, pour en revenir à Miranda, elle n’est pas le personnage principal du roman. Elle est présente, rode autour d’Andy mais du coup ce n’est plus du tout la même ambiance que dans le Diable s’habille en Prada.

Donc pour conclure, on prend plaisir à retrouver Andy 10 après, mais on ne s’emballe pas comme pour le 1er opus ;-))

mardi 19 novembre 2013

Spectacle de Jérémy Ferrari Hallelujah Bordel



Le spectacle de Jérémy Ferrari est enfin passé dans ma région :-)J’ai donc pu me faire
un « Hallelujah Bordel » sans bouder mon plaisir !! Avant de vous parler du spectacle, parlons de l’artiste : Jérémy Ferrari.

Pour ceux qui ne connaissent pas Jérémy Ferrari, c’est l’une des révélations de l’émission de Laurent Ruquier : « On ne demande qu’à en rire ». Il a fait partie du premier cru (et quel millésime !) avec son rival et non moins ami, l’excellent Arnaud Tsamere !! Alors là je sais qu’il y en a qui vont me ruer dans les brancards car d’un côté il y a les ferraristes et de l’autre les tsamerettes (les deux humoristes jouant souvent de cette pseudo rivalité). Et ben faudra vous y faire, car j’adore les deux, ils me font bien marrer tous les deux dans leurs styles si différents et c’est que du bonheur !

Si Arnaud Tsamere c’est le côté absurde de l’humour, Jérémy Ferrari c’est le côté obscur de l’humour. Ce Dark Vador des temps modernes a décidé de réveiller nos plus bas instincts en mettant le doigt là où ça fait mal (sans vilains jeux de mots) ;-)) Dans Hallelujah Bordel, il décrypte avec brio les fondamentaux de la Religion. Mais ce n’est pas sans conséquences. Car si l’humoriste a ses admirateurs fidèles qui sont prêts à se filmer en criant « Hallelujah Bordel » dans un endroit incongru pour gagner une journée à suivre Jérémy telle son ombre, d’autres se planqueraient plutôt à l’ombre d’une Twingo pour le caillasser à la sortie de son spectacle !! Comme dirait sa mère (dixit dans son spectacle) : « soit tu es drôle, soit tu es complètement cinglé mon fils ! » Eh oui faut bien être un peu taré pour faire ce métier. Déjà pour être humoriste. En effet, c’est bien connu qu’il est plus difficile de faire rire les gens que de les faire pleurer (malheureusement). Si en plus on est, comme Jérémy Ferrari, adepte de l’humour noir ça prouve encore plus le côté cinglé du gars…et si on rajoute à cela un spectacle entièrement « voué » à la Religion, faut pas s’étonner de recevoir des mails de menaces ! Mais l’humoriste est très honnête car il avoue lui-même que ses détracteurs font aussi son succès. D’ailleurs, pour leur faire un pied de nez, un peu à la Cyrano de Bergerac, il a poussé la provocation à créer un contact « insulte » depuis son site officiel…et le pire c’est que ça fonctionne !



Et pourtant, si on s’arrête 5 min sur les propos tenus dans son spectacle c’est tellement criant de vérité que c’est peut être pour cela qu’on a du mal à l’accepter….enfin pour certains. Pour les autres, on ne boude pas notre plaisir et on en redemande pendant les 2h du spectacle !

L’écriture de cet humoriste est très fine et intelligente. Alors soyons-le nous aussi et ne prenons pas tout au 1er degré ! Et si dans son spectacle il affirme « qu’une minute de rire vaut mieux qu’une minute de silence », eh ben qu’il se rassure, car si à Aix-les-Bains nous avons été le spectacle le moins rentable de sa tournée, les 750 personnes présentes lui ont offert plus d’une minute de rire…et les zygomatiques le ressentent encore !



Enfin, si pour Jérémy Ferrari, « il vaut mieux croire que savoir », et ben croyez moi sur paroles, ne loupez pas cet humoriste ! Foi de Happy Critiks ! Renseignez-vous sur les dernières dates de sa tournée sur son site officiel ou rattrapez-vous sur le DVD ! Noël arrive, offrez des cadeaux grinçants à vos amis….ou ennemis :-))

Site officiel de Jérémy Ferrari : http://www.jeremyferrari.fr/

Spécial dédicace aux ferraristes : ma critique du spectacle d'Arnaud Tsamere :-)) :
http://happy-critiks.blogspot.fr/2012/05/blog-post.html
 

samedi 9 novembre 2013

Billie d'Anna Gavalda

Chez Le Dilettante.  Paurtion en 2013

Pour résumer brièvement le roman : Billie et Franky sont deux êtres malmenés par la vie. Devenus amis au Collège après avoir joué ensemble « On ne badine pas avec l’amour » d’Alfred de Musset, ils ne se quittent plus car à deux ils deviennent plus forts pour affronter leurs vies et la société.

Le récit nous est conté par la voix de Billie. Au début du roman, Billie et Franky sont dans une situation périlleuse : ils ont eu un accident en montagne et se retrouvent blessés et bloqués au fond d’une crevasse. Franky est très mal en point. Billie, pour cacher sa peur, commence à raconter son histoire en s’adressant à une étoile, en espérant qu’en expiant ses pêchés, les secours arriveront plus rapidement. Ce récit est au final une grande prière.

Que dire du nouveau Anna Galvada ? On retrouve toujours les mêmes types de personnages : ils sont malmenés par la vie, ils ont peu confiance en eux, mais quand ils se retrouvent ensemble ils sont plus forts….
Récit très court, et heureusement je dirais. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire, peut-être du fait de la 1ère personne utilisée et pourtant j'aime beaucoup Anna Gavalda. De plus, le récit est un peu long à démarrer, notamment toute la partie de la pièce de théâtre décryptée par Billie, où j'avoue j'ai lu que les grandes lignes. Cependant, au fil du récit on fini par s’attacher à ces deux personnages. La fin du roman est assez déroutante, au fond, un peu comme ces deux personnages. Cependant ça m’a laissé un brin sceptique.

Pendant tout le récit je me suis demandée « pourquoi un âne en couverture ? ». On a la réponse dans la 3ème partie du récit ! Donc chuuttt, je ne vais rien vous dévoiler !

Même si l’histoire m’a laissé un peu hermétique, j’ai vraiment apprécié dans le roman l'écriture d'Anna Gavalda et notamment les références dissimulées à la littérature, au cinéma, à la télé etc. C’est parfois subtil mais c’est très plaisant et sympathique à décortiquer.
Pour conclure, une bonne mouture mais qui n’égal pas « Ensemble c’est tout » !

mercredi 23 octobre 2013

Maine de J.Courtney Sullivan

Paru chez Rue Fromentin en 2013.

Maine est une histoire de famille. On y retrouve successivement les voix d’Alice, la matriarche; Kathleen, la fille; Maggie la petite fille et
Ann Marie la belle-fille.
Maine est aussi une histoire de maison, une belle maison de vacances où l’ensemble de la famille s’y retrouve pendant de nombreuses années. Une maison qui est aussi très convoitée par les membres de cette famille.
Maine est aussi l’histoire de drames, de rancœurs et de secrets qui ont peu à peu gangrené cette famille.
Enfin, Maine est un roman de femmes qui tour à tour se détestent, s’aiment, se pardonnent, se fuient ou s’attendent…

J'avais beaucoup aimé le premier roman de J.Courtney Sullivan, les Débutantes. Donc je me suis lancée avec un grand enthousiasme dans son deuxième roman. L'histoire est très bien construite. Grâce à cette écriture à quatre voix, petit à petit aux fils des pages, le caractère de chaque personnage féminin se dévoile ainsi que leurs secrets et leurs drames. On déteste et on aime successivement chacune de ses femmes. En cela l'écriture de J.Courtney est très forte. On prend conscience aussi que parfois, un geste, une parole ne sont pas du tout perçus de la même façon par notre interlocuteur, ce qui peut créer des tensions surtout quand la communication devient difficile.
L'auteure a aussi décidé de mettre dans son roman un fait divers dramatique. Je ne vous le dévoilerai pas pour ne pas compromettre l'intrigue du roman mais ça renforce le récit. 

Cependant j’émettrai quelques petits bémols. Comme pour son premier roman où j’aurais aimé un dénouement plus franc, j'ai eu le même sentiment de "non-fin" pour son deuxième roman. Certaines choses restent en suspens sans aboutissement. C'est surement voulu par l'auteure (une sorte de "mes personnages continuent leurs vies après la dernière page sans le lecteur") mais personnellement, ça m'agace un peu. Je préfère les fins franches qu'elles soient bonnes ou mauvaises.

Par ailleurs, J.Courtney a construit son deuxième roman exactement comme le premier : on y retrouve des personnages féminins, un roman à plusieurs voix, des drames, des pardons, le catholicisme est présent dans les deux romans tout comme l'homosexualité sans oublier des femmes dignes de Desperate Housewives ! Pour un deuxième roman ça ne m'a pas trop dérangé mais j'espère que l'auteure changera de registre pour son troisième roman ;-)) 

Enfin, et cela concerne plus l'éditeur, j'aurais apprécié que le roman soit plus gros en volume avec une police de caractères plus grande ! Car j'ai beau avoir 10/10 en vision, les petits caractères m'ont passablement mis les nerfs en pelote et m'ont gâché des bons moments de lecture !

Si vous avez lu les Débutantes et aimé, plongez dans Maine , vous serez pas déçu !
Si vous n'avez pas encore lu de roman de cette auteure, je vous la conseille. Laissez-vous tenter par Maine si vous préférez les histoires de famille, et si vous préférez vous replonger dans les années facs, tournez-vous vers les Débutantes.

Voici ma critique sur les Débutantes :  
http://happy-critiks.blogspot.fr/2012/07/les-debutantes-de-jcourtney-sullivan.html

Bonnes lectures et soyez happy :-)) 

vendredi 27 septembre 2013

La nostalgie heureuse d'Amélie Nothomb

Chez Albin Michel. Parution en 2013.
Pour cause de vacances, j’ai un peu délaissé la blogosphère ! Mais me voici de retour pour vous présenter un des romans incontournables de cette rentrée littéraire : La nostalgie heureuse d’Amélie Nothomb.
Qui dit rentrée littéraire, dit un nouveau Amélie Nothomb. L’an passé, l’auteure nous avait présenté Barbe Bleue, auquel je n’avais pas trop accroché. Mais cette année, il ne faut pas passer à côté de son roman La nostalgie heureuse !
Amélie Nothomb a accepté d’être filmée par France 5 pour un documentaire consacré à son retour au Japon sur les traces de son passé. Ce roman c’est le making off de ce documentaire : ce sont toutes les émotions intérieures ressenties par Amélie et écrites dans le roman et que la caméra ne peut retranscrire.
En 4ème de couverture, on trouve cette phrase qui est magnifique : « Tout ce que l’on aime devient une fiction. » Je ne sais pas si c’est le cas pour tout le monde, en tout cas ça l’est pour Amélie Nothomb qui a fait de son expérience japonaise de nombreux romans…
Si vous avez déjà lu Stupeur et tremblements, Métaphysique des tubes, ni d’Eve ni d’Adam, vous allez forcément adorer la Nostalgie heureuse. Et si vous faites parties des personnes qui n’ont pas lu ces romans, je vous conseille vivement de vous les procurer :-))
Je n’ai pas eu l’occasion de voir le documentaire de France 5, mais après la lecture du roman ça donne vraiment envie. Le titre du documentaire : Amélie Nothomb une vie entre deux eaux.
Une rentrée littéraire qui commence bien ! Bonne lecture et restez happy !

mercredi 4 septembre 2013

Paris à tout prix !

Un film pour les girls !!!!! J'ai adoré, tant au niveau de l'histoire, qu'au niveau du jeu des acteurs et des paysages sublimes du Maroc.

L'histoire : Maya, une jeune créatrice de mode se fait arrêter un soir pour un simple contrôle routier. Seulement, d'origine marocaine, sa carte de séjour n'est plus valide ! Comme elle n'a pas encore obtenu de CDI, elle est expulsée au Maroc !! Elle fait bien une tentative de mariage blanc avec son ex d'avocat, mais bizarrement, ça tombe à l'eau :-)) 
De retour aux sources, Maya va devoir mettre de côté sa prétention et ses Louboutins pour retrouver les valeurs qui ont fait d'elle ce qu'elle est ! 

Une jolie comédie romantique française ! En tant que girl, j'ai craqué sur le dressing de shoes Louboutin de Maya qu'on aperçoit au début du film. Et j'ai adoré les pointes d'humour provenant notamment du frère de Maya qui ne va pas vraiment l'aider à réintégrer sa famille et le Maroc.

Un bon moment au cinéma :-))

mercredi 28 août 2013

Coup de foudre à Austenland de Shannon Hale

Publié chez Charleston en 2013 pour l'édition française.

Ah l'été : le soleil, les transats, la mer, le sable fin et les romans d'amour !!!
Voici ma dernière lecture en cette fin d'été 2013 : Coup de foudre à Austenland. Tout est dans le titre, n'est-ce pas ?!? Que pourrais-je développer !

Un roman pour les girls assurément, et surtout pour les girls en mal d'amour qui sont so romantic à la Jane Austen !!!
Voici comment résumé très brièvement l'histoire : Jane (héroïne trentenaire de cette histoire; notons l'originalité du prénom !) cherche Mr.Darcy désespérément !

Si vous êtes fan de Jane Austen vous comprendrez tout de suite où est le problème et aussi pourquoi notre jeune héroïne traine son célibat comme le bagnard son boulet !
Mais qu'à cela ne tienne ! Sa vieille tante a une solution pour elle : en guise d'héritage, elle envoie Jane à Pembrook Park, sorte de loft des temps austeniens où les ébats dans la piscine sont à proscrire et où la bienséance est plutôt conseillée.

Jane va t-elle trouvé le Grand Amour ? Va t-elle se guérir définitivement de son fantasme de Mr.Darcy pour revenir dans le monde réel ? Telles sont les questions posées dans ce roman !

Bon vous l'aurez compris ce roman n'est pas un coup de coeur. C'est sympa à lire, sans prise de tête mais on va pas débattre dessus pendant des heures. Le côté "Loft austenien" même sans les caméras et le voyeurisme m'a un peu dérangé. Apparemment, l'auteure Shannon Hale a écrit une suite "Midnight Austenland" avec une autre héroïne...les fans de Jane Austen apprécieront surement...pour ma part, je passerais mon tour ;-))

J'ai vu qu'un film a été tourné à partir de ce roman. C'est Stephenie Meyer (Twilight et les Ames Vagabondes) qui en est la productrice et dans le role de Jane, on retrouve Keri Russell (Felicity). Malheureusement, comme pour la plupart des adaptations, il y a des changements. Apparemment dans le film, Jane décide de se payer des vacances à Pembrook Park pour vivre à fond son fantasme. Alors que dans le roman, c'est sa tante qui, en héritage, lui offre le séjour à Pembrook Park. Jane est donc contrainte d'y aller. Ca change toute la perception du personnage.

Le film est sorti aux Etats Unis en août 2013, je n'ai pas trouvé la date de sortie en France. Je suis curieuse tout de même de voir cette adaptation...je vous en reparlerais sur Happy Critiks !

jeudi 8 août 2013

Oh my dear ! de T.J Middleton

Éditions Cherche Midi - Parution en 2013

Attention coup de cœur !!!! Je ne suis pas très "thriller" mais là j'ai total adoré ! Quand j'ai lu le speech de la 4ème de couverture je me suis dit que c'était un roman pour moi...ben je ne me suis pas trompée ;-))

Pour vous mettre dans l'ambiance, voici un extrait du début du roman :
Comme ça, ça semblait assez simple.
"Audrey j'ai dit. Audrey, si on allait se balader ?
- Par ce temps ?
- Ça nous rafraîchira les idées..." j'ai répondu en tirant sur mes bottes.
Elle a haussé les épaules :
"Pourquoi pas ?
- Parce que je vais te pousser de la fichue falaise, Audrey, voilà pourquoi pas".
Je l'ai pensé, mais je ne l'ai pas dit à haute voix bien sûr.

Eh oui le plan d'Al Greenwood pour tuer sa femme semble parfait : Audrey va parfaitement bien à la falaise, Al la pousse parfaitement et il rentre parfaitement chez lui le coeur libre...sauf quand il rentre et qu'il retrouve sa femme parfaitement assise dans le salon !! Qui Al a-t-il tué si sa femme est devant lui bien vivante ? 
 Quelques jours plus tard quand il entend que Miranda, jeune femme qu'il considère comme sa fille (peut-être parce qu'elle l'est surement) a mystérieusement disparu, son sang ne fait qu'un tour ! Et pour en avoir le cœur net il doit enquêter au risque d'attirer les regards sur lui dont celui de sa voisine, une vieille mégère, qui n'a que ça à faire d'espionner son voisin...

Il y a bien un inspecteur chargé de l'enquête mais il est plus préoccupé par ses poissons que par la disparition de Miranda ! 

Un thriller très bien mené ! Le narrateur c'est Al en personne. On suit donc toutes les horreurs qu'il fait mais aussi ses erreurs ! On le déteste, on a pitié de lui et on l'aime en même temps. C'est un peu comme un Dexter ! On ne peut pas cautionner ce qu'il fait mais dans un sens on le comprend un peu ;-))

Il y a aussi beaucoup d'humour dans ce roman. Un humour so british que j'ai adoré :-)) Ça m'a réellement réconcilié avec le genre "Thriller" ;-)

Voici un petit extrait :

La situation : l'inspecteur dîne chez Al et son épouse avec la voisine, la vieille mégère, invitée également. La discussion tourne autour des poissons, comme d'hab ;-)) :
- Vous avez combien de poissons ? a demandé Audrey. [...]
- "Trente.
- C'est énorme, non ?"
Il a fait une pause.
"Eh bien, ça fait moins que quarante"
Nous avons médité ça, nous avons médité ça pendant un moment. Ça semblait étrangement profond, trente qui faisait moins que quarante.

Voilà sur cet extrait succulent, je vous empresse de lire ce premier roman de cet auteur qu'il faut suivre absolument ! So british, et so Happy :-))


jeudi 25 juillet 2013

A toi pour l’éternité de Daniel Glattauer

Editions Grasset- parution en 2013

Une collision dans un supermarché. Quelques excuses de la part de l’écraseur de pied et une minimisation de l’accident de la part de la victime. C’est comme ça que commence l’histoire d’amour entre Judith et Hannes. Une rencontre liée au hasard que Judith va vite regretter quand l’amour d’Hannes commence à l’étouffer. Pourtant cet homme à tout du mari idéal et il est le gendre que toutes les belles-mères aimeraient avoir. Alors quand Judith décide de mettre fin à sa relation avec Hannes, aucun de ses proches ne comprend sa décision…commence alors pour la jeune femme un cauchemar !  

L’auteur, Daniel Glattauer est viennois. Il a notamment écrit « quand souffle le vent du Nord » également publié chez Grasset, qui a été très apprécié par la critique et que j’ai moi-même adoré. J’étais donc ravie de le retrouver dans un nouveau roman.
Cependant, j’ai été déçu de son dernier roman :-(( 
Tout d’abord par le style littéraire du récit. On retrouve un narrateur extérieur dont la narration et les dialogues sont mélangés pour créer une sorte de grande histoire sans coupures. Ce style m’a personnellement dérangé. J’ai eu l’impression de ne jamais reprendre mon souffle. Par ailleurs ça m’a aussi empêché de m’attacher aux personnages, je n’ai eu aucune empathie ni pour Judith ni pour Hannes.

Ensuite, ce roman qui débute par une histoire d’amour se transforme rapidement en cauchemar pour Judith. Le roman bascule alors dans une sorte de thriller. A ce moment là, j’ai trouvé que le recit devenait très intéressant et qu’il décollait véritablement. Mais, le soufflé est vite retombé car le côté thriller n’a pas été assez exploité. On repart vite dans la psychose de Judith qui finit par nous rendre aussi malade qu’elle pour un dénouement très (trop) rapide. C’est dommage car l’idée de l’amour absolu qui peut rendre fou l’être qui aime et l’être aimé est très bien. Et le titre « A toi pour l’éternité » a été judicieusement choisi. Mais dans l’ensemble roman décevant :-((

Comme je n’aime pas rester sur une note négative et que je ne voudrais tout de même pas que vous passiez à côté de cet auteur, je vous conseille son autre roman
« Quand souffle le vent du Nord » dont je vous fais une petite critique :
En voulant résilier un abonnement, Emma se trompe d’adresse mail et envoi son message à un parfait inconnu, Leo Leike. Et c’est comme cela que commence cette histoire d’échange de mails entre Emma et Leo. Un échange qui va devenir une discussion et une discussion qui va devenir une relation. Emma ne peut plus se passer des courriels de Leo et Leo attend avec impatience les mails d’Emma. Des sentiments vont naitre de ces messages. Doivent-ils se rencontrer ? Emma est mariée et Leo sort d’une relation douloureuse..Est-ce une bonne idée de se voir ? Et s’ils étaient déçu l’un de l’autre ? Ou, au contraire, qu’adviendrait-il s’ils se plaisaient ?
"Quand souffle le vent du Nord" est un roman épistolaire, moderne qu’on ne lâche pas tant on veut connaître ce qui va se passer entre les 2 personnages. Si vous êtes romantique comme moi, vous adorerez !! Si ce n’est pas le cas, vous risquez de trouver l’histoire mièvre, sans grand intérêt.
Je laisse planer le mystère sur le titre du livre ..Vous découvrirez la signification au fil des pages du roman.

mercredi 17 juillet 2013

Présentation d'un blog : Cerejas e Manjericos

Aujourd'hui je viens vous présenter un blog : Cerejas e Manjericos.
Par un froid matin d'hiver, cette petite cerise (pour reprendre la traduction littérale de "cerejas") a décidé de casser sa monotonie en créant des boucles d'oreilles. Il faut dire qu'elle est elle-même une grande fan de boucles d'oreilles donc ça aide à avoir ce style d'idées ;-)) D'abord crées pour ses proches amies, le charme de ses bijoux a vite opéré si bien que la demoiselle a pris son envol pour ouvrir son blog :
Notre petite cerise multi-origine a traduit son blog dans ses deux langues de coeur : le portugais et le français. Il en est de même pour sa page facebook.

modèle présenté dans la
boutique Cerejas e Manjericos

C'est l'été ! (euh si je vous assure ;-) ) Faites-vous plaisir ou offrez du bonheur à vos amies, vos mères ou vos soeurs ! Vous trouverez forcément votre bonheur avec la multitude des modèles présentés. Personnellement, je l'ai trouvé plusieurs fois ! En plus votre porte monnaie ne va pas grincer des dents car les prix sont très corrects. Sinon parlez-en à vos hommes ! Ils ont toujours un petit quelque chose à se faire pardonner ;-)) Alors pourquoi ne pas leur soumettre l'idée qu'une nouvelle paire de boucles d'oreilles vous ferait le plus grand bien. Pas besoin d'un modèle en or, noooon !! Vous n'êtes pas vénale...une paire fantaisie en accord avec votre nouvelle robe et vos jolies sandales vous ira très bien !
D'ailleurs, je fais un appel personnel à mon homme : c'est bientôt mon anniversaire ;-)) Mon chéri, si tu me lis (et tu as plutôt intérêt) ... :-))
  
modèle présenté dans la
boutique Cerejas e Manjericos


En plus, en ce moment, il y a une super promo à ne pas louper : " les frais d'envois sont gratuits dans la boutique "cerejas e manjericos" jusqu'au 27 juillet 2013 (Portugal et Europe). Après cette date la boutique ferme temporairement". Donc à ne pas hésiter une minute sans se ruiner !!
modèle présenté dans la
boutique Cerejas e Manjericos
Un modèle vous plait mais il est noté indisponible ? Pas de panique ! Envoyer un mail, cette créatrice peut refaire certains modèles ou vous proposez une variante :-))

"Cerejas et Manjericos" sur Facebook :
https://www.facebook.com/CerejasEManjericos

Modèle vendu et porté sur modèle
La veinarde ;-))

mardi 16 juillet 2013

Aux confins du silence de Jean-Marie Seveno

Autoédité.
Jean-Marie Seveno, un passionné de photos animalières nous invite à retrouver les plus beaux clichés de ses expéditions nordiques dans un très beau livre documentaire. Pour mieux vous rendre compte de l’atmosphère de ce documentaire, je vous livre les quelques mots du photographe en 4ème de couverture : « J’ai aimé rencontrer ces animaux, j’ai aimé vivre ces relations avec eux. Je suis en admiration devant les bœufs musqués […], je reste sans voix face aux énormes ours de Kodiak. […] Tout cela me rappelle [aussi] que je ne suis pas tout seul et que toute cette biodiversité est un privilège ». Et c’est au fil de son livre qu’on rencontre cette biodiversité. Entre des paysages épurés, on trouve  des animaux magnifiques dans leur environnement naturel : le renard polaire, les ours polaires, l’harfang des neiges, l’inquiétant et le fascinant loup arctique….jusqu’à ce qu’on tombe sur cette photo unique où le photographe explique qu’il l’avait rêvée la veille ! C’est une photo de bœufs musqués dans l’immensité arctique. Quand le rêve devient réalité ça donne un moment magique ! Et les heures d’attente qu’il faut pour prendre le bon cliché n’a plus d’importance quand la photo rêvée apparait sous vos yeux.
S’il fallait évoquer un thème musical pour aller avec ce documentaire, ce serait le silence tout simplement. En tournant chaque page, en découvrant chaque animal, chaque couleur dans un silence total, c’est comme ça qu’on apprécie le plus la beauté de cette nature, et c’est finalement dans ce silence qu’on finit par entendre les petits bruits de cette nature. On espère revivre avec Jean-Marie Seveno d’autres escapades comme celle-ci. J'ai eu de la chance de l'entendre en conférence et après cette rencontre on a, d'une part envie d'acheter son livre, et d'autre part, envie de prendre son appareil et de tentez la même aventure photographique que lui.... :-))
Pour voir son travail, le contacter, par internet : jean-marie-seveno.net

De "Gatsby le magnifique" à Cabaret de Jillian Larkin

J'ai clôturé ma période années 20 en allant voir au cinéma Gatsby le magnifique. Ma petite salle obscure
près de chez moi l'a encore diffusé pendant la fête du cinéma, j'ai eu de la chance :-)) I'm happy ^^
Une très bonne adaptation du roman de Francis Scott Fitzgerald. Le rôle de Nick Carraway (qui est finalement le personnage principal car c'est lui qui nous raconte l'histoire de cet homme étrange qui est Gatsby ) est tenu avec brio par Tobey Maguire (Trilogie Spiderman) et le rôle de Gatsby par le magnifique Leonardo di Caprio. La bande son plutôt électro rajoute un rythme au film que l'on ne retrouve pas dans le roman qui est plutôt lent. Les costumes, les coiffures, les voitures folles et les exubérantes à outrance donnent une dimension très colorée au film et nous plongent directement dans les années 20 ! Très réussi :-))
Donc pour conclure, si vous voulez, comme moi, vous faire un flashback années 20, je vous conseille de commencer par le roman de Francis Scott Fitzgerald suivi du film s'il est encore diffusé dans votre salle de cinéma. Sinon faudra attendre la sortie DVD :-(( Vous pourrez aussi vous retranchez sur l'adaptation de 1974 avec le beau Robert Redford :-))
Après ce classique, je vous conseille la trilogie "Cabaret" de Jillian Larkin qui allie années 20, discrimination raciale et histoire d'amour ! Parfait pour les filles aux âmes romantiques comme moi ;-))
http://happy-critiks.blogspot.fr/2012/08/cabaret-de-jullian-larkin.html
Enfin, laissez vous tenter par "Un été avec Louise" de Laura Moriarty qui, entre réalité et fiction, vous donnera envie d'en apprendre plus sur la célèbre Louise Brooks !
http://happy-critiks.blogspot.fr/2013/06/un-ete-avec-louise-de-laura-moriarty.html
Et pourquoi ne pas finir par le film The Artist qui montre l'évolution du cinéma pour avoir fait véritablement le tour de la question ;-))

Je referme ici le chapitre des années 20 en espérant vous avoir donné envie de danser le charleston, ressortir vos perles et vos babies pour vous mesdames et vos costumes colorés et cigares pour vous messieurs :-))

mercredi 3 juillet 2013

Poppy Wyatt est un sacré numéro de Sophie Kinsella

Edité chez Belfond - parution en 2013.
La nouvelle héroïne de Sophie Kinsella, Poppy Wyatt, à l’art de se mettre dans de drôles de situations. Comme sa consœur Becky Bloomwood (la célèbre héroïne d’une accro du shopping & cie), Poppy n’est pas pressée de dire tout de suite la vérité. Elle pense pouvoir trouver des solutions avant que les situations deviennent trop critiques…enfin c’est ce qu’elle pense ! Car Poppy est loin d’être dans une bonne situation. Elle vient de perdre sa bague de fiançailles dans un hôtel lors d’une réception entre amies. Ce bijou n’est autre qu’un bijou de famille qui est transmis de génération en génération qui a donc une valeur inestimable ! Grosse pression pour Poppy et surtout pas question d’en parler à Magnus son futur mari et encore moins à ses futurs beaux-parents, les obsédés des notes de bas de pages, qui la prennent déjà assez pour une idiote ! Poppy devrait remettre la main sur cette foutue bague avant que quiconque ne s’en rende compte. Après tout une grosse émeraude ça ne passe pas inaperçu dans un hôtel même après une panique due à une alarme, n’est-ce pas ?!? Mais la journée catastrophique de Poppy ne va pas s’arrêter là. Comme quoi elle aurait mieux fait de rester au lit ce jour là. Elle se fait arracher son téléphone où sa vie entière est stockée !! Comment les employés de l’hôtel vont pouvoir la joindre pour lui dire où est sa bague si elle n’a plus son téléphone ? Poppy aurait pu tout simplement signaler ce vol, contacter son prestataire téléphonique pour avoir un mobile de remplacement. C’est ce que tout être normalement constitué aurait fait…mais Poppy n’a pas le temps pour tout ça ! (est-elle un être normalement constitué, telle est la question ?!?) ! Donc quand elle trouve un téléphone dans une corbeille à papier, Poppy ne fait pas dans le sentimental : ni une ni deux, elle l’adopte comme son nouveau mobile ! Et tant pis si ce téléphone appartenait à une assistante peu soucieuse de son travail et si le boss de cette dernière, un certain Sam, somme Poppy de lui remettre ce téléphone !

Quand j’ai commencé à lire le dernier roman de Sophie Kinsella, je trouvais que son héroïne, Poppy Wyatt ressemblait beaucoup (trop) à  Becky Bloomwood. Ses deux filles ont le don de se mettre dans des situations catastrophiques qui pourraient être réglées beaucoup plus simplement si elles n’avaient pas la manie de cacher la vérité à leurs proches. Mais très vite, Poppy se détache de Becky pour finalement ne ressembler qu’à Poppy Wyatt… Et à partir de ce moment là je n’ai pu lâcher le roman !
C’est frais, c’est drôle, c’est romantique…bref, c’est bon pour l’été !!!
J’ai adoré l’idée des notes de bas de pages insérées par Poppy elle-même en référence à ses beaux-parents ! Ca rajoute du piment au roman, c'est très drole !  

mardi 18 juin 2013

Un été avec Louise de Laura Moriarty

Chez Fleuve Noir - Parution en 2013
Quand j’ai choisi ce roman, je pensais lire un roman frais et sympa pour annoncer la venue tant attendu de l’été. Effectivement le titre était prometteur. Mais j’ai été surprise de trouver une histoire plutôt dramatique se déroulant dans les années 20. Le fruit du hasard m’a encore conduit à lire un récit se déroulant dans les années folles ! Décidément, pour rester dans cette ambiance années 20, il faut vraiment que je me plonge dans Gatsby le magnifique, dans le roman que je viens de m’acheter avant de me plonger dans le film et dans les beaux yeux de Leonardo di Caprio ;-)) 
Dans « un été avec Louise » on suit le périple de 2 femmes : Cora que la vie a malmenée mais qui vit désormais avec le sexy Alan au Kansas, et Louise Brooks, jeune ado de 15 ans, virtuose en danse mais tête brulée dans la vie.
Le temps d'un été, Cora  va chaperonner Louise à New York. Un été qui restera marqué à vie pour les deux femmes. Pour Louise, c'est le début de ses rêves de gloire. Pour Cora, c'est le dénouement d'années de questions..
Dans ce récit, l’auteur nous conte l’histoire de la véritable Louise Brooks, icône des films muets dans les années 20. Je ne connaissais pas du tout cette actrice (honte à moi) et c’est en voyant les références à la fin du roman que j’ai compris que l’auteur s’était inspiré de faits réels. Du coup ça m'a donné envie de m'intéresser à cette femme qui a marqué les années 20 tant par ses films que par sa personnalité et sa mythique coupe de cheveux.
Louise Brooks
Pour en revenir au roman, la force de ce récit c'est qu'il n'est pas axé que sur le personnage de Louise Brooks. En jonglant entre la vie de Cora et la vie de Louise, l'auteur crée un vrai roman qu'on prend plaisir à lire d'un bout à l'autre. Le personnage fictif de Cora est aussi fort que celui, réel, de Louise. C'est un roman de deux portraits de femme dans une Amérique en pleine évolution.
Bref, comme vous l'aurez compris, même si ce roman n'est pas aussi léger que je le pensais au départ il m'a beaucoup plu et je vous le conseille vivement :-))