Chez Fleuve – 2021
Victoria est à la tête d’une grande agence de publicité. Très ambitieuse, pour elle, il n’y a que le travail qui compte. Depuis petite, son père lui répète comme un mantra « les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses », ou encore « là où il y a de la volonté, il y a un chemin » (citation de Lénine … sans commentaires !) Alors même si c’est Noël, pas question de se relâcher ! D’ailleurs elle l’a bien fait savoir à son équipe : pas de fête et pas de Noël qui tiennent, tout le monde sur le pont !
Dakota, est à l’extrême opposée de Victoria. Animatrice du soir à la radio, elle prend soin de sa grand-mère, qui les a élevés, son frère et elle, à la mort de leurs parents alors qu’ils n’étaient encore que des enfants. Dakota est très attentionnée envers sa grand-mère chez qui elle vit. La jeune femme est de façon générale tournée vers les autres. Elle tient la rubrique psychologie à la radio, donc « Empathie » est son 2ème prénom. Pour elle, les fêtes de Noël sont très importantes : sapin, cadeaux, gâteaux, et films de Noël (sans oublier l’incontournable trilogie de Sissi dont sa grand-mère est la plus grande fan) sont au rendez-vous !
Le jour où Victoria est percutée par un bus, son Destin va basculer. Et celui de Dakota aussi. Une 2ème chance s’offre à Victoria, mais elle doit faire amende honorable auprès d’une personne qu’elle a fait souffrir par le passé. On ne va pas se mentir, la liste est plutôt longue. Mais c’est sur Dakota que Victoria jette son dévolu. En effet, Dakota était devenue son souffre-douleur au lycée. Victoria a donc dans l’idée de passer la voir vite fait, bien fait, de présenter de petites excuses, et hop le tour est joué ! Sauf qu’on est à Noël, et à Noël, le Destin (et les elfes) se jouent de nous, enfin surtout de Victoria :-)
Un roman sur Noël comme on les aime. Carène Ponte apporte l’humour dont on a besoin en cette période. Victoria est autant détestable que Dakota (non mais vraiment Dakota comme prénom ?!?) est adorable. Donc forcément la rencontre entre les deux femmes ne peut faire que des étincelles…mais des étincelles magiques, car n’oublions pas que ce récit se passe une semaine avant Noël !
Un roman qui se déguste comme une boite de chocolats devant un film de Noël, ou devant la trilogie de Sissi si vous êtes comme Antoinette fan de ces films;-)