mercredi 27 août 2014

Complètement cramé de Gille Legardinier

Éditions Fleuve Noir - Parution en 2012

Ce n’est pas une nouveauté que je vais vous présenter aujourd’hui, mais un roman qui est sorti en 2012 et que j’ai eu le plaisir de découvrir dans sa version poche pendant mes vacances.
Un roman frais, drôle, grinçant qui accompagne délicieusement bien les vacances au bord de mer.

Dans "Complétement cramé", nous accompagnons Andrew dans sa reconversion professionnelle et son changement de vie. Ne vous trompez pas, Andrew ne vient pas d’être licencié. Il est à la tête de la plus grande fabrique de boîtes de conserve en Grande-Bretagne. Mais voilà, à près de 60 ans, il a besoin de changer de cap. Son amour de toujours, sa femme, est décédée il y a quelques années, et la douleur est toujours aussi vive. A cela s’ajoute sa fille qui s’est éloignée de lui. Andrew veut retrouver le pays de sa femme, la France, pour recommencer une nouvelle vie et se retrouver. Un ami lui dégote alors un travail de majordome en Normandie dans un manoir plus proche d’une ruine que d’un château. Mais qu’à cela ne tienne, Andrew va se lancer le défi de remettre cette maison d’aplomb. Sans dévoiler sa véritable identité, il devra gagner la confiance de ses habitants, même du chat Méphisto, s’il veut mener à bien sa mission.

Un roman so british, grinçant à souhait, irrésistiblement drôle sans oublier la touche émotion qui nous fait fondre...

Voici quelques répliques du roman qui m’a fait mourir de rire : à son arrivée dans le manoir, Andrew fait la connaissance d’Odile, une cuisinière hors-pair qui n’a pas sa langue dans sa poche. Pendant la visite, Andrew lui fait une remarque désobligeante à laquelle elle répond :
« N’oubliez pas qu’on a fait la révolution. Chez nous votre Reine n’aurait plus de tête depuis longtemps ».
Remarque qui ne laissera pas Andrew indifférent. Plus tard, lorsque Odile lui montre comment repasser le journal de Mme de Beauvillier, Andrew s’interroge sur l’utilité de ce travail. La cuisinière lui demande alors s’il n’a jamais fait cette tâche dans son ancien travail en Angleterre. Andrew de lui répondre : « On ne sait même pas lire. Peut-être que quand on aura fait la révolution, on vous empruntera Charlemagne pour inventer l’école ».
Le ton est donné… :-))

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