Rien ne va plus entre les Kember.
Barnaby et Louise sont en pleine séparation au grand dam de leurs deux petites
filles qui ne comprennent pas trop la situation.
Par un beau dimanche ensoleillé,
alors que Barnaby souhaite emmener ses filles à la pêche, la chaleur écrasante
et une partie de baignade bien plus rigolote avec leur maman,
dissuadent les deux fillettes d’accompagner leur père. Ce dernier, furieux à
l’égard de sa femme, qu’il pense responsable de se revirement d’activités,
accompagne bon gré mal gré ses filles à cette baignade improvisée.
Il va se retrouver en compagnie
d’une grande partie de ce village anglais qui a conservé une tradition assez
atypique : se réunir au profit d’une œuvre de charité dans cette piscine
privative et emblématique du village par un beau dimanche ensoleillé.
Mais dans la chaleur de cette
journée, entre les parties de bronzette et de papotages se joue un drame :
la fille cadette des Kember, Katie, se blesse gravement…et ainsi commence des
jours sombres pour les Kember mais aussi pour les Delaney, responsable de leur
piscine et de la sécurité.
Ici, dans son roman, l’auteure
met l’accent sur un fait de société de plus en plus courant dans les pays
occidentaux : les procédures. Toujours trouver un responsable pour tel ou
tel accident.
Dans le récit, il est bien évident
que la fillette n’a subi qu’un regrettable accident aux conséquences
dramatiques. Mais un avocat va tout mettre en œuvre pour faire porter la
responsabilité aux propriétaires de la piscine, les Delaney. A un tel point,
qu’il va arriver à convaincre les parents de la fillette pourtant très bon amis
avec les Delaney de porter plainte contre eux. Et ces derniers vont finir par
culpabiliser au point de les rendre malade…De nombreuses vies vont être
déchirées.
Sophie Kinsella nous habitue à
écrire des comédies plutôt légères teintées d’humour et d’amour. Sous son
pseudo, on est plutôt dans le drame. Mais cela lui va très bien aussi.
L’écriture est toujours parfaite et j’ai dévoré ce roman, pressée d’en
connaître la fin. On
s’attache vite aux personnages. On s’apitoie autant sur la détresse des Kember
que sur celle des Delaney…et par-dessus tout, on déteste l’avocat qui, pour
faire avancer sa carrière, détruit des vies entières !
Le bémol que je mettrais c’est
plus sur l’éditeur français du roman. Belfond a publié le roman dans sa
collection Mille Comédies. On s’attend donc à lire une comédie, logique me
direz-vous. D’autant plus que la couverture alléchante annonce plutôt une
lecture légère à lire pendant ses vacances. Mais que nenni ! C’est très
faussé et du coup certain(e)s fans de Sophie Kinsella peuvent être déçu(e)s. Personnellement,
je m’attendais à une histoire plus dans la comédie, donc j’ai été déroutée mais
pas déçue au final. Donc laissez-vous porter par ce nouveau roman de Sophie
Kinsella, euh, pardon de Madeleine Wickham.
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