Après chambre 2, Un tout petit rien m’entraine encore dans les méandres de la maternité. Serait-ce un signe ? :-))
Beaucoup moins dur que Chambre 2, Un tout petit rien est beaucoup plus actuel et réaliste. Dans ce premier roman, on suit Camille au tournant de sa vie. Jeune femme indépendante, elle entretient une relation amoureuse avec un homme qui ne souhaite pas vraiment s’engager. Mais pas de problème, tout va bien dans le meilleur des mondes si un tout petit rien du tout ne lui était pas arrivé ! Un petit rien qui va bouleverser sa vie !
Un échange amoureux intense, une capote qui pète au mauvais moment, une pilule du lendemain prise un peu tard dans l’insouciance de la jeunesse et voici Camille qui est obligée de faire pipi sur un bâtonnet ! Y a plus glam’ pour commencer un roman ! ;-))
Et la voici avec un tout petit rien qui s’accroche à elle. Mais pas question pour le « papa » de vouloir de ce bébé. Pas de problème, Camille est jeune, elle a toute la vie devant elle et aujourd’hui grâce au combat de milliers de femmes, Camille a le choix de garder ou non ce petit rien. Ne pas le garder s’impose comme une évidence….pourtant tout n’est pas si simple dans la tête de Camille au grand dam de sa mère.
Et la voici avec un tout petit rien qui s’accroche à elle. Mais pas question pour le « papa » de vouloir de ce bébé. Pas de problème, Camille est jeune, elle a toute la vie devant elle et aujourd’hui grâce au combat de milliers de femmes, Camille a le choix de garder ou non ce petit rien. Ne pas le garder s’impose comme une évidence….pourtant tout n’est pas si simple dans la tête de Camille au grand dam de sa mère.
Mais chut je ne vous en dirais pas plus ;-)) Lisez ce roman qui est frais, actuel, plein d’humour et d’humanité ! Bref, j’ai adoré !
C’est un roman plutôt narratif mais Camille s’adresse directement à son tout petit rien, ce qui rend le récit beaucoup plus fluide. On est dans l’intimité de l’auteure mais contrairement aux « premiers romans-thérapies » on arrive à se détacher de la vie de Camille pour finalement se dire que ça pourrait être nous. Elle a un franc parlé, beaucoup d’humour et d’auto-dérision ce qui rend certaines situations plus légères qu’elles ne le devraient. Et a contrario, il y a des passages magnifiques. Les phrases sont courtes mais percutantes.
Un premier roman qui sera peut-être sélectionné pour le prochain festival du 1er roman de Chambéry.
L’auteure est bien connu de la blogosphère puisqu’elle tien le blog Café de filles. Allez y faire un tour :-))
Début du roman :
Un premier roman qui sera peut-être sélectionné pour le prochain festival du 1er roman de Chambéry.
L’auteure est bien connu de la blogosphère puisqu’elle tien le blog Café de filles. Allez y faire un tour :-))
Début du roman :
« Les mères adorent raconter en détail le moment où elles ont découvert qu’elles allaient l’être.
En général ça se passe aux toilettes. La femme tente de viser le bâtonnet. L’homme attend à la porte, impatient et anxieux. De peur d’être déçue du résultat, elle lui tend l’objet sacré et humide, dont il s’empare à pleine main.
On en déduit déjà qu’il est très amoureux. […] Puis, d’une voix tremblante, il annonce le verdict.
Pour moi ça s’est passé presque pareil. Et quand il a mis fin au silence, c’était pour dire : « On le garde pas ».
En général ça se passe aux toilettes. La femme tente de viser le bâtonnet. L’homme attend à la porte, impatient et anxieux. De peur d’être déçue du résultat, elle lui tend l’objet sacré et humide, dont il s’empare à pleine main.
On en déduit déjà qu’il est très amoureux. […] Puis, d’une voix tremblante, il annonce le verdict.
Pour moi ça s’est passé presque pareil. Et quand il a mis fin au silence, c’était pour dire : « On le garde pas ».
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