Editions Kero - paru en 2016
Dans son 1er roman, Camille Anseaume nous parlait
d’elle et de ce choix qu’elle devait faire après être tombée enceinte.
Dans son 2ème roman, on part dans une totale
fiction. Celle de deux amies d’enfance qui vont tout connaître ensemble :
les joies de l’enfance, l’apprentissage de l’autonomie une fois adultes, les
premiers émois amoureux, les déceptions, les chagrins…
Dans ce roman il y a deux récits. La première partie est
consacrée à la première fille, la « jeune fille », celle qui veut
tant être aimé. Pourtant ses parents lui donnent de l’amour, mais elle rêve d’une
autre vie, une vie plus intense, plus aventureuse, une vie faite de joies et de drames. Elle cherche alors
à tout prix un modèle. Ce modèle, elle va le trouver dans son amie, sa
meilleure amie. Elle veut être à tout point comme elle, elle aimerait pouvoir
vivre sa vie…mais jusqu’à quel point.
Et le deuxième récit concerne Justine, l’amie en question.
Celle qui a des parents si géniaux, si soudés, qui a sa bande d’amis autour
d’elle avec qui elle part en vacances l’été. Celle à qui tout réussi jusqu’à
son couple qu’elle forme avec Gabin.
Mais le bonheur est si fragile.
Ce roman est un drame que l’on voit arriver sans savoir
vraiment ce qui va se passer. Jusqu’au bout du récit, le lecteur est surpris.
L’écriture est tout en retenue, en singularité. Les mots
sont si bien choisis. Ils sont beaux et forts à la fois. Ils sont parfois
comme des coups de poings. Ça fait rire et ça fait mal aussi.
Pourtant j’ai été un peu dérouté par la construction de ce
roman. Au début je ne comprenais pas à qui le narrateur s’adressait, et de qui
on parlait. La fluidité du roman vient en le lisant. Mais on reste tout de même détaché des personnages. Même si le récit m'a touché, je ne me suis pas attachée aux personnages. Ceci vient du fait de la construction du roman.
Mais c’est tout de même un roman magnifiquement beau et triste. Quand on tourne la dernière page, on en ressort pas vraiment indemne.
Mais c’est tout de même un roman magnifiquement beau et triste. Quand on tourne la dernière page, on en ressort pas vraiment indemne.
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