Laisse tomber la neige de Cécile Chomin

Chez J’ai lu – parution en 2018

Je trouve que la 4^ème de couverture résume tout à fait le propos et le ton de ce roman,je ne vais donc pas bouder mon plaisir pour vous en donner le contenu :

« Le jour où tout a commencé ? Celui où je me suis embourbée dans la neige, en pleine nuit, à 600 km de Paris, après avoir été plaquée devant l'autel. La Reine des neiges, c'était moi, version robe en lambeaux et pieds gelés. C'est là que j'ai cru voir un grizzly. Un plantigrade genre Chabal, debout sur ses pattes arrière et plein de poils, qui a rugi : " Qu'est-ce que vous faites sur ma propriété? ".
Hourra ! il y avait un habitant dans ce coin perdu. J'ai avisé la propriété : en fait, c'était un vieux chalet. Mais si je ne voulais pas mourir de froid, j'avais intérêt à convaincre l'autochtone de m'héberger pour la nuit... »

La Rein de Neiges s’appelle Claire, et le grizzly Hugo. Une rencontre improbable qui va bouleverser leurs vies !

Un feel good book que j’ai adoré ! Il y a de l’humour, de la romance, bref, on ne se prend pas la tête, et j’avais bien besoin de ça en ce moment.
Et puis le Hugo, il y va franco, il trouve Claire sexy, elle ne le laisse pas indifférent, et il le fait savoir. Il est franc du collier. Et Claire ne fait pas sa mijaurée non plus ! Ce n’est pas gnangnan, c’est moderne à souhait !

Je conseille ! :-)

Le cimetière des mots doux d'Agnès Ledig, pour le texte et de Frédéric Pillot pour les illustrations

Chez Albin Michel - parution en 2018

Annabelle a un amoureux. C’est Simon, il est dans sa classe. Simon a donné un petit surnom à Annabelle. Il l’appelle Annamabelle.

Les deux enfants passent leur journée ensemble. Quand ils ne sont pas à l’école, ils vont dans la forêt, près du chêne préféré de Simon.

Puis un jour Simon ne vient plus en classe. Un mauvais rhume ? Non, c’est plus grave. La maîtresse explique aux enfants que Simon a une leucémie.
Annabelle comprend que son Simon qui la protégeait des grands costauds dans la cour d'école, a besoin à son tour d’être protégé, mais Annabelle ne peut rien faire. Et Simon lui manque déjà, personne ne sait à quel point.

Puis un jour, Thomas, le grand frère de Simon, vient annoncer la pire des nouvelles. Annabelle doit affronter cette terrible épreuve. Elle décide d’écrire des mots doux à Simon, et de les enterrer près du chêne préféré du petit garçon pour rendre son deuil moins lourd.

Un magnifique album sur la mort et le deuil, qui a une résonance avec le dernier roman d’Agnès Ledig « dans le murmure des feuilles qui dansent ». Avec des illustrations de Frédéric Pillot, aussi belles et douces que le texte.

A la fin de l’album, un mot d’Agnès Ledig explique comment peut-être abordé cet album avec les enfants. Et l’importance de ne rien cacher aux enfants même des choses aussi terribles que la mort.

A lire ! 

Un rêve couleur de nuit de Sophie Nicholls

Chez Préludes – parution en 2018. 

 

Nous sommes dans un roman de femmes, de différentes générations.

Nous faisons d’abord la connaissance d’Ella, jeune maman, libraire et auteure à succès à York au Royaume-Uni. Pourtant, en ce moment, elle est plutôt déprimée. Son roman n’avance pas, on ne peut pas dire que sa librairie marche du tonnerre et elle commence à psychoter sur une probable liaison entre son mari, Billy, et sa jeune et sexy collègue, Sélena.

De son coté, Fabia qui habite aux États-Unis, ressent la détresse de sa fille. Elle décide de la rejoindre à York pour comprendre ce qui se passe. Fabia est aussi à un tournant de sa vie. Sa boutique de vêtements vintage fonctionne bien, mais être loin de sa fille est difficile. Sa vie va se compliquer quand son nouvel amant, David, souhaite l’épouser.

Alors la grand-mère de Fabia, Maadar-Bozorg, qui vit à Téhéran, ressent également la peine et la détresse de sa petite-fille, et elle décide aussi de la rejoindre, en allant directement à York !

Trois femmes de trois générations vont alors se retrouver sous le même toit, chacune cherchant à aider l’autre. Et puis une 4^ème protagoniste, Bryony, va entrer dans l’histoire, amenant à réfléchir sur nos rêves et nos intuitions.

Un beau roman sur différentes générations de femmes, que j’ai bien aimé même si j’ai décroché par moment. Peut-être le rythme qui est parfois un peu lent, et le côté « philosophique » qui parfois m’a dérouté. 

J’ai vu après que ce roman fait suite au roman « Une robe couleur de vent », qui raconte l’histoire de Fabia, son installation à York, l’ouverture de sa boutique de vêtements, quand Ella est petite. Roman que je n’ai pas lu, mais ça ne m’a pas dérangé dans ma lecture car dans « un rêve couleur de nuit » on retrouve les mêmes personnages mais il n’y a pas de référence à l’autre roman.