Michel Lafon - parution en 2020
2017. Lisa vit le plus terrible des drames : le décès de son fils Théo, percuté par une voiture sur un passage piéton alors qu’elle est, elle-même, présente, en train de répondre à un texto. Comment se remettre de la perte de son enfant ? Comment ne pas culpabiliser de ne pas avoir su protéger son enfant ? Lisa s’enfonce dans son chagrin au grand dam de son mari, Hugo, qui ne sait plus quoi faire. Il voit sa femme souffrir, voit sa petite fille, Émilie, souffrir aussi, lui aussi souffre, mais il n’arrive pas à aider sa famille. Une décision est alors prise : partir de Paris pour se reconstruire ailleurs. Et l’ailleurs sera un petit village dans le Périgord, dans une maison, « La part des Anges », qui attire Lisa dès le premier regard…
1934. A « La part des Anges », Alice est heureuse. Elle épouse enfin Gabriel, l’amour de sa vie. Ils vont vivre heureux dans cette ferme, entourés des parents et de la grand-mère d’Alice. Un petit Jean va bientôt agrandir la famille. Malheureusement 1939 arrive, et la mobilisation aussi. Tout s’effondre autour d’Alice. Gabriel est envoyé à la guerre, et elle ne sait pas quand il reviendra. Elle doit rester forte, et tenir la ferme pour que son homme soit fier d’elle à son retour du front.
Deux Destins de femmes vont se réunirent dans cette maison,
La Part des Anges. Deux femmes dont les vies ne sont pas épargnées. Quand Lisa
trouve le journal intime d’Alice, elle ressent comme une force qui la pousse à
connaitre la vie de cette femme. Grâce à Alice, elle va trouver la force de se
reconstruire.
Avec le carnet d’Alice, on plonge dans la Seconde Guerre
Mondiale. On entre alors dans la vie de cette jeune femme confrontée bien trop
tôt à la guerre. On y découvre la vie à la ferme, la dureté du quotidien à cette
époque, la force de cette femme, mais aussi la vie de soldat de Gabriel qui
devient prisonnier de guerre.
Un très beau roman qui alterne entre la vie de Lisa et la vie d’Alice. Deux époques les séparent, mais par les aléas de la vie, ces deux femmes sont très touchantes. La vie d’Alice et Gabriel pendant la guerre m’a rappelé l’histoire de mes grands-parents. Mon grand-père a aussi été un prisonnier de guerre envoyé dans les fermes agricoles allemandes. Il est parti à la guerre juste après le mariage avec ma grand-mère. Ce qui les différencie du couple Alice-Gabirel, c’est que ma grand-mère n’a pas eu d’enfant pendant la guerre.
Une lecture fluide. Plus on avance dans le roman, plus on a envie de connaître l'histoire d'Alice et Gabriel à travers le carnet de la jeune femme. On s'attache aussi rapidement à Lisa, et surtout à cette maison "La part des Anges" qui, perdue dans la campagne périgourdine, donne envie d'y séjourner !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire