Milady. 2017
Ce n'est pas du film de Dominique Farrugia dont je vais vous reparler, mais bien du dernier roman de Jojo Moyes ! :-)
Isabel doit faire face à la mort de son mari, Laurent.
Pourtant, un an après, elle n’arrive toujours pas à reprendre sa vie en main.
Violoniste accomplie, elle n’a jamais eu à se préoccuper de l’argent. Laurent
gérait tout. Ainsi, après sa mort, tout est resté en état. Le courrier s’accumule
et les factures aussi. Jusqu’au jour où elle ne peut plus se cacher. Elle n’a
plus d’argent, elle ne peut plus garder leur grande maison londonienne, la
maison du bonheur. Elle doit réagir ne serait-ce que pour ses enfants, Kitty
qui prend de plus en plus de responsabilités du haut de ses 15 ans, et Thierry,
devenu mutique suite au choc de la mort de son père.
La solution vient peut-être d’une maison en pleine campagne anglaise
qu’elle hérite de son grand-oncle. Isabel prend alors la décision de déménager
dans cette maison espagnole avec ses enfants.
Mais ce qu’elle ignore c’est que la maison espagnole est en piteux
état, et que l’ancien propriétaire l’avait promis aux Mc Carthy avant de leur
faire un pied de nez à sa mort. Matt Mc Carthy n’accepte pas cette décision, il
ne veut pas lâcher la maison de ses rêves…et il est donc prêt à tout pour que
la veuve et ses enfants repartent à Londres…
Le dernier Jojo Moyes est très prenant. Malgré ses 562
pages, on dévore le roman page après page. Tous les personnages présents sont
importants, ils ont tous leur place, tous un rôle à jouer. Même la maison a son propre rôle ! Isabel est un
personnage contradictoire. C’est une femme-enfant qui a toujours fait passer la
musique avant sa famille. En ça, elle est plutôt agaçante. Mais sa situation
fait qu’elle est obligée de changer, obligée de dépasser son chagrin. En ça,
elle devient attachante, courageuse. Et que dire du personnage de Matt McCarthy,
qui psychologiquement, est flippant.
C’est aussi un roman d’ambiance. On est bien imprégné par
cette campagne anglaise et cette maison espagnole. Ça donne envie d’y habiter…enfin
dans une belle maison rénovée et pas dans le cauchemar où emménage Isabel. Le
village en lui-même donne aussi envie d’y habiter, avec ses personnages typiques
et atypiques, ses ragots.
Une bonne fresque romanesque, une saga familiale, qui m’a
fait passer un très bon moment :-)
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