Chez De Fallois - 2020
Whaou je viens de sortir la tête
du dernier roman de Joël Dicker et je vais avoir beaucoup de mal à vous en
parler sans trop en dévoiler.
Il a fait fort sur ce coup-là l’Écrivain, comme il aime se faire appeler dans le roman. En effet, Joël Dicker
a donné de sa personne dans le récit. Il s’est lui-même mis en scène dans son
histoire, devenant enquêteur à la recherche de l’énigme du meurtre de la
chambre 622, au Palace de Verbier. Vous trouvez que c’est prétentieux que
l’auteur lui-même devienne un personnage de son roman ? ça pourrait l’être mais
pas avec Joël Dicker car il sait s’éclipser pour ses autres personnages.
Dans ce récit, on découvre Joël
Dicker en train d’écrire son dernier roman, en hommage à son grand ami et
éditeur Bernard de Fallois. Pour cela, il va se rendre au Palace de Verbier
pour trouver l’inspiration dans ce lieu apprécié par le défunt éditeur. Il
trouve étrange qu’il y ait une chambre 621 bis mais pas de chambre 622. Apparemment,
il n’est pas le seul à s’interroger sur cette fantaisie. Une certaine Scarlett,
cliente de l’hôtel et voisine de chambre de l’Écrivain trouve cela également
très étrange. Au point de commencer une petite enquête dans laquelle elle
entraine Joël avec elle. Et d’une petite question, va déboucher une enquête passionnante
à travers la Suisse et le milieu bancaire.
En tant que lecteur, on suit l’enquête
menée par Scarlett et Joël, et en parallèle, on revient en arrière sur les évènements
qui ont conduit à la nuit fatale du meurtre. Mais qui a été tué ? On ne le
saura que vers la fin. Et c’est en ça que l’intrigue est passionnante car il y
a beaucoup de rebondissements liés aux flashback qui nous dévoilent petit à
petit des bouts du mystère. Et surtout, même si on sait très rapidement qu’il y
a eu un meurtre dans cette chambre 622, on ne sait pas qui, ce qui ajoute un
attrait supplémentaire au récit. Il va falloir lire tout le roman pour le
découvrir ! En revanche, faut pas perdre le fil de l'histoire car parfois les retours en arrière sont un peu déstabilisants. Heureusement que je me suis tout de suite plongée dans l'histoire car sinon on peut vite être perdu. Personnellement je n'ai pas vu défiler les pages et pourtant le roman est un pavé de plus de 500 pages !
Je vous conseille donc de lire le
dernier roman de Joël Dicker. Comme ses autres romans, j’ai été tout de suite
transportée dans l’histoire. Et même si vous n’êtes pas fan de polar, vous
allez trouver l’intrigue passionnante.
Au passage il rend un très bel
hommage à son éditeur, Bernard de Fallois décédé en 2018. C’est très émouvant.