vendredi 31 octobre 2014

Spectacle d'Artus "Al Dente" au Splendid



Vu le mardi 21 octobre 2014 à 21h30


Artus est une des révélations de feue l’émission On ne demande qu’à en rire. Pour ceux et celles qui me suivent vous avez déjà vu certaines de mes critiques de spectacles d’humoristes. C’est une émission que j’appréciais énormément, je me suis donc fait plaisir à voir les spectacles propres de ces humoristes qui chaque jour jouaient leur place dans l’émission en créant des sketchs sur des sujets d’actualité.
Après Constance, Arnaud Tsamere, Florent Peyre, Donel Jack'sman, Jérémie Ferrari, c’est au tour d’Artus d’être passé sur le grill ! Enfin façon de parler…car c’est plutôt son public qui est passé sur le grill puisqu’au début du spectacle, Artus nous apprend gentiment que nous sommes morts et qu’on va rencontrer Dieu le père en personne !

Mais avant cela nous avons droit à une première partie. Un jeune et talentueux artiste se présente alors devant nous. Artiste issue de l’immigration chinoise qui essaie de chauffer la salle tant bien que mal. Je dis tant bien que mal car nous avons nous même tant bien du mal à le comprendre...mais cette première partie met direct dans l'ambiance du spectacle d'Artus. Je ne peux bien évidemment pas vous en dire plus car l’objectif est de vous donner envie d'y aller :-))

Pendant 1h30 Artus se donne corps et âme (et ceci au sens propre comme au sens figuré) sur la scène du Splendid nous offrant des personnages plus dingues les uns que les autres. La dernière partie du spectacle est assez émouvante et nous dévoile encore un autre talent de cet artiste.
Artus est un véritable artiste. Laissez-vous tenter par son spectacle Al Dente !

Pour en savoir plus sur Artus, RDV sur sa page Facebook :
https://www.facebook.com/pages/Artus/144142788934102?fref=ts

Et pour voir quelques critiques sur son spectacle, RDV sur le site BilletReduc  :
http://www.billetreduc.com/116415/evt.htm

Et pour voir les autres critiques des spectacles des humoristes cités au-dessus, RDV sur Happy Critiks, bien évidemment :-))

jeudi 30 octobre 2014

Trilogie Divergente de Veronica Roth

Chez Nathan.


Dans Divergente nous plongeons dans une dystopie comme pour Hunger Games.
En fait, c’est le 1er film tiré de cette trilogie qui m’a donné envie de lire les romans. Je n’ai pas été déçue car on plonge très rapidement dans l’histoire et on veut rapidement en connaître le dénouement.

Le film est très bien adapté du 1er roman. J’ai juste remarqué que la fin du film est totalement improvisé car on ne retrouve pas du tout cette version dans les romans. Dommage, ça faisait sans doute plus sensationnel, plus américain mais on s’éloigne du roman :-((

Enfin bref, j’en reviens aux romans et à cette histoire de science-fiction. Béatrice, 16 ans, vit dans un monde fait de factions : Altruistes, Audacieux, Érudits, Sincères et Fraternels. Chacun est dans la faction par rapport aux compétences qui se révèlent lors du test d’aptitudes à l’âge de 16ans. Tous ? Non certains finissent par se retrouver dans aucunes des factions. On les appelle les sans-factions. En gros ce sont des pestiférés rejetés par cette société (tiens ça rappelle vaguement quelque chose ) ! Autant dire que personne ne veut se retrouver là, d’où une grosse pression au moment du test et de la cérémonie du Choix.

Et arrive le jour où Béatrice, notre héroïne, doit faire ce fichu test d’aptitudes et où elle va savoir si elle va rester dans sa faction d’origine, les Altruistes, ou si le Destin lui offre une autre possibilité. Mais le Destin va se jouer d’elle. Son test n’est pas concluant. Et si elle ne se retrouve pas sans-faction, elle se retrouve plutôt en multi-factions. Elle a des compétences dans 3 factions ce qui est impossible sauf d’être Divergente…et c’est ce qui semble se dessiner pour elle ! On la met alors en garde, elle est en danger ! Elle doit cacher coute que coute sa divergence. Béatrice fait alors le choix de se tourner vers la faction de la liberté et du goût du risque : les Audacieux. Elle devient alors Tris et doit subir comme tous les novices, l’initiation.  Mais entre les entrainements toujours plus durs, et les sentiments amoureux qui se dessinent pour Quatre son instructeur, Tris voit se dessiner un plan machiavélique : Jeanine Mathews, leader des Érudits, veut renverser le pouvoir. Pour cela elle est prête à tout quitte à manipuler les cerveaux pour arriver à ces fins. Mais le cerveau de Tris n’est pas conditionné comme celui des autres. Parviendra t elle alors à déjouer ces plans au risque de perdre des êtres chers, de se perdre elle-même et de perdre ce monde qui la vu grandir ? Quels seront ses alliés et ses ennemis ?

Ouf reprenons notre respiration !! Et là je vous ai résumé que le 1ertome !!! Donc faut bien 3 tomes pour que Tris arrive au bout de ses peines, n'est ce pas ?!?

Si je devais comparer cette trilogie à celle d’Hunger Games, je dirais que j’ai préféré Divergente pour le côté humain de Tris et de l’ensemble des personnages en général. Elle a énormément de sentiments : amour, colère, culpabilité… Elle essaie de combattre certains d’entre eux pour avancer, mais cette lutte contre des sentiments contradictoires la rend très humaine. Sa relation avec Quatre est aussi très compliquée. C’est n’est pas simple d’aimer à 16 ans quand il y a la guerre autour de nous ! A l’inverse, l’héroïne d’Hunger Games, Katniss est beaucoup plus détachée par rapport aux sentiments des autres. Elle a un côté froid qui m’a beaucoup dérangé. Dans Divergente, pas de jeux cruels où les ados se tuent entre eux. Bien sur la vie n’en est pas moins dur et les manipulations en tous genres sont présentes,  mais ça un côté moins pervers.

Sinon, comme toute dystopie qui se respecte, les 2 trilogies dénoncent l’organisation de notre société, les personnes en marge de notre société qui sont des laissé-pour-compte, notre technologie qui amène et amènera à des déviances aux conséquences dramatiques... Les uns veulent renverser le pouvoir pour construire un monde meilleur mais la soif du pouvoir est toujours la plus forte et au final les condamnés d’hier deviennent les bourreaux d’aujourd’hui.

Je sais que je ne vous présente pas une nouveauté mais si comme moi vous êtes un peu à l’arrache question actualité littéraire et que vous avez aimé Hunger Games et autres dystopies, alors plongez avec Tris dans son univers :-))

vendredi 10 octobre 2014

Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnés Martin-Lugand



Édité par Michel Lafon - parution en 2013
Me voilà enfin de retour parmi vous pour vous parler de ma dernière lecture.
Sous les conseils d’une amie (qui se reconnaitra en lisant ce billet) et aussi à force d’en entendre parler, j’ai fini par arriver à lire « Les gens heureux lisent et boivent du café ». Et je n’ai aucun regret quant au choix de cette lecture !
Quelle magnifique histoire entre Paris et l’Irlande !! Une belle histoire mais infiniment triste... surtout au début. Le récit commence alors que Diane est en pleine dépression suite au décès brutal de son mari et de sa fille. J’ai moi-même versé des larmes à la lecture des premières pages ! Très bouleversant. Pas réellement entourée et comprise par ses parents, c’est vers Félix, son meilleur ami, que Diane se tourne. Mais malgré toutes ses attentions, elle n’arrive pas à remonter la pente ni à trouver la force de rouvrir son café littéraire «Les gens heureux lisent et boivent du café ».
Diane prend alors une décision incroyable qui va changer sa vie. Partir du jour au lendemain en Irlande, pays cher au cœur de son défunt mari, mais surtout pays où elle n'a aucune attache, personne qu'elle ne connait. Que va-t-elle trouvé là bas, dans ces paysages pluvieux et sauvages hormis sa solitude ?
Un récit assez court mais chargé d’émotion mais aussi d’humour. C’est là le talent de l’auteure. Arriver à faire passer le lecteur des larmes aux rires.
Bon par contre en ce qui concerne le titre, j’aurais plus vu : "les gens heureux lisent et boivent du thé" ;-)) Mais à part ce détail rien à redire à ce roman ! :-)) Mes amies happy-blogueuses, je vous le conseille vivement !!!!
L’auteure a sorti aussi récemment « entre mes mains le bonheur se faufile ». Je ne l’ai pas encore lu, mais on m’en a dit que du bien…il est inscrit sur ma liste des romans à lire !
A bientôt et restez happy !!

mardi 7 octobre 2014

Happy Critiks en stand-by

Hello mes ami(e)s blogeu(se)rs ! Honte à moi, je n'ai pas été très présente ces derniers
temps sur la blogosphère ! Et ce pour deux raisons : vous allez me maudire (si, si mais tant pis j'assume), mais après 15 jours de vacances cet été, je suis repartie 15 jours en vacances en ce mois de septembre. Un privilège qui ne m'a pas permis de beaucoup lire ni d'aller au cinéma car j'avais bien d'autres choses à faire :-))
Et la deuxième raison est que je n'ai rien lu ni vu d'intéressant depuis un moment. Enfin rien d'intéressant qui me donne envie de vous en parler sur Happy Critiks !

Mais je ne désespère pas, j'ai quelques titres que j'aimerais lire et surtout des films à voir...Reste juste à être patiente et à attendre que le petit cinéma de ma ville les programme. Vous les aurez surement vu avant moi, mais tant pis, je vous ferais quand même part de mon avis ;-))

Au niveau des livres, j'attends avec impatience le dernier volume des aventures de Bridget Jones et aussi le dernier roman de Legardinier. Pour ce qui est du cinéma, c'est le dernier film avec Patriiiiick Bruel et Sophie Marceau "tu veux ou tu veux pas" que j'aimerais voir et aussi Bon rétablissement avec Gérard Lanvin.

Avez-vous d'autres livres ou films à me conseiller ??

Restez Happy :-))

vendredi 29 août 2014

New York Melody, un film de John Carney avec Keira Knightley

Je vous propose de finir cette semaine en douceur et en musique avec le film New York Melody.


New York Melody c'est l'histoire de Gretta et Dave fraîchement débarqués à New York pour vivre de leur passion : la musique. Lui va signer avec un gros label et elle, sa muse et sa compositrice va  rester dans l'ombre pour voir l'homme qu'elle aime monter sur scène et devenir une star. Cette vie aurait pu la satisfaire si Dave ne finissait pas par craquer pour la belle attachée de presse asiatique. 
De nouveau seule, Gretta décide de rentrer à Londres. Mais pour sa dernière soirée à New York, son ami Steve l'invite à chanter sur scène...au même moment, Dan, dénicheur de talents, fraîchement licencié par sa propre boîte, en plein divorce et en crise avec son adolescente de fille, découvre cette voix belle et naïve et un projet fou émerge dans sa tête alcoolisée. Et c'est là que la magie du film opère.

Vous l'aurez compris nous sommes dans une comédie romantique. De la douceur dans ce monde de brut, donc à l'opposé complet de Lucy de Luc Besson ;-)) Ce qui est drôle c'est que j'ai lu sur le site "Allo ciné" qu'au départ le rôle de Gretta était destinée à Scarlett Johansson. Elle a donc préféré le maniement des armes à la douceur de la guitare ;-)) Au final, le rôle est revenu à l'actrice Keira Knightley qui interprète elle-même les chansons du film. Et pour le rôle masculin de Dave, le réalisateur, John Carney, a fait appel au chanteur de Maroon 5, Adam Levine.  

J'ai beaucoup aimé ce film car il est sans prétention aucune. L'histoire est simple, les personnages le sont aussi malgré les histoires qui trainent derrière eux. On ne rentre pas dans le pathos. On passe un très bon moment. Et on a envie d'y retourner une fois le film terminé. 
On rit, on est touché, on est transporté par la musique. Je suis devenue fan de la bande son. 

Bref, je vous conseille ce film et sa bande son :-))

jeudi 28 août 2014

Lucy le film de Luc Besson avec Scarlett Johansson

Allez aujourd'hui je me tourne vers le cinéma...Cela faisait un petit moment que je n'étais plus allée au ciné, et cette semaine j'ai pu voir deux des films les plus attendus du mois d'août : Lucy et New York melody. Un peu après tout le monde je présume, mais tant pis, le vieux dicton "mieux vaut tard que jamais" m'arrange bien ;-))

Commençons par Lucy de Luc Besson :


Lucy c’est le prénom d’une jeune femme qui va être entraînée bien malgré elle dans une affaire de drogue bleue et de mafia japonaise. A cause de son petit copain très très lâche, Lucy doit livrer une mallette contenant cette étrange drogue bleue. La mission parait simple mais voilà que le grand manitou japonais décide de la garder pour qu’elle livre en personne la marchandise en Chine. Et la livraison sera spéciale puisque le paquet de drogue sera caché dans son abdomen.
Mais voilà, pour qu’il y ait un film, faut qu’il y ait des imprévus…La livraison ne va pas se passer comme prévu, Lucy se retrouve prisonnière de chinois par très compréhensifs et un brin obsédés…et un coup de pied malencontreux (oups) dans son ventre va percer le sachet de drogue…Et là au lieu de mourir, Lucy va se transformer en une super woman. Elle devient The Cerveau. Et là les mecs dans la salle obscure doivent se sentir petits petits car pour une fois la femme est supérieure au mâle ! The girl power :-))

Ce nouveau film de Luc Besson nous tient en haleine jusqu’au bout. Le film n’est pas très long (1h30) donc pas le temps de s’ennuyer, on va à l’essentiel et ça c’est bien ! Cependant, je trouve le film assez violent. Plus Lucy développe les capacités de son cerveau, plus elle perd en humanité. En gros elle devient une machine, un ordinateur humain sans compassions. Ok, vous allez me dire que vu ce qui lui arrive, la compassion est le cadet de ses soucis. Mais tout de même ce coté là m’a un peu dérangé.

Sinon la performance de Scarlett Johansson est magnifique car c’est elle qui tient le film d’un bout à l’autre. Et l’actrice est vraiment superbe de beauté. 
Le prénom "Lucy" n'a pas été choisi par hasard puisque dans le film, on comprend qu'il s'agit d'un parallèle entre cette jeune femme aux capacités extraordinaires et l'australopithèque découverte en 1974 et qui représente l'origine de la lignée humaine. En gros la boucle est bouclée.

On remarquera aussi la course poursuite avec la Police dans les rues de Paris qui nous rappelle un certain taxi marseillais…Petit clin d’œil sympathique…Et notons aussi la bande son très réussi.

Pour conclure, le dernier film de Luc Besson, plein d’actions, nous fera passer un bon moment même si j’aurais apprécié (mais ça c’est mon coté nana fleur bleue) un peu de tendresse dans ce monde de brut ;-)) Ca reste mon humble avis ! L'essentiel est de rester happy :-))

mercredi 27 août 2014

Complètement cramé de Gille Legardinier

Éditions Fleuve Noir - Parution en 2012

Ce n’est pas une nouveauté que je vais vous présenter aujourd’hui, mais un roman qui est sorti en 2012 et que j’ai eu le plaisir de découvrir dans sa version poche pendant mes vacances.
Un roman frais, drôle, grinçant qui accompagne délicieusement bien les vacances au bord de mer.

Dans "Complétement cramé", nous accompagnons Andrew dans sa reconversion professionnelle et son changement de vie. Ne vous trompez pas, Andrew ne vient pas d’être licencié. Il est à la tête de la plus grande fabrique de boîtes de conserve en Grande-Bretagne. Mais voilà, à près de 60 ans, il a besoin de changer de cap. Son amour de toujours, sa femme, est décédée il y a quelques années, et la douleur est toujours aussi vive. A cela s’ajoute sa fille qui s’est éloignée de lui. Andrew veut retrouver le pays de sa femme, la France, pour recommencer une nouvelle vie et se retrouver. Un ami lui dégote alors un travail de majordome en Normandie dans un manoir plus proche d’une ruine que d’un château. Mais qu’à cela ne tienne, Andrew va se lancer le défi de remettre cette maison d’aplomb. Sans dévoiler sa véritable identité, il devra gagner la confiance de ses habitants, même du chat Méphisto, s’il veut mener à bien sa mission.

Un roman so british, grinçant à souhait, irrésistiblement drôle sans oublier la touche émotion qui nous fait fondre...

Voici quelques répliques du roman qui m’a fait mourir de rire : à son arrivée dans le manoir, Andrew fait la connaissance d’Odile, une cuisinière hors-pair qui n’a pas sa langue dans sa poche. Pendant la visite, Andrew lui fait une remarque désobligeante à laquelle elle répond :
« N’oubliez pas qu’on a fait la révolution. Chez nous votre Reine n’aurait plus de tête depuis longtemps ».
Remarque qui ne laissera pas Andrew indifférent. Plus tard, lorsque Odile lui montre comment repasser le journal de Mme de Beauvillier, Andrew s’interroge sur l’utilité de ce travail. La cuisinière lui demande alors s’il n’a jamais fait cette tâche dans son ancien travail en Angleterre. Andrew de lui répondre : « On ne sait même pas lire. Peut-être que quand on aura fait la révolution, on vous empruntera Charlemagne pour inventer l’école ».
Le ton est donné… :-))