Michel Lafon – 2021
Lou est une jeune femme épanouie dans sa vie professionnelle. Elle travaille sur Paris dans une agence immobilière dans laquelle elle excelle dans l'art de vendre des biens aux plus riches. En revanche, coté vie privée c’est plutôt la débandade. Elle enchaine les hommes comme les kleenex. Elle dit elle-même que les hommes sont des prédateurs, qu'il ne faut pas leur faire confiance. Alors de peur de souffrir, Lou préfère des histoires sans lendemain. Elle dit qu’elle est satisfaite de sa vie mais ses amies ne sont pas dupes. Notamment sa best friend, Mélina, qui sait d'où vient cette méfiance. Lou a surpris son père dans les bras d’une autre femme que sa mère lorsqu’elle avait 16 ans. Et même de l'eau à couler sous les ponts depuis, la rancune est tenace ! Si son père est un salaud, tous les hommes doivent l'être, non ?!?
Mais Lou devra faire face à son passé lorsque sa mère lui apprend qu’elle
est mourante. Et la jeune femme est bien loin de se douter de tout ce qu'elle va devoir affronter. Car au-delà de revoir son père, avec qui elle a coupé les ponts depuis des années, elle va découvrir des secrets de famille qu’il aurait mieux valu qu'elle soit mise au courant bien plus tôt. Tous ces mensonges à conditionner sa vie de femme.
Dans son dernier roman, Bruno Combes nous entraine dans les secrets d'une famille. Secrets et mensonges qui auront des conséquences sur la jeune Lou. Et ça va se répercuter sur sa vie de femme.Le personnage de Lou est attachant mais énervant aussi. Comme le dit souvent son amie Mélina, elle est restée bloquée à l'âge de 16 ans, et à l'aube de la quarantaine ce serait bien qu'elle avance. Au fil du récit, quand on apprend en même temps que Lou tous les secrets et les mensonges qui entourent son enfance et adolescence, on lui pardonne son attitude. Même si c'est parfois compliqué à dire, la vérité est toujours mieux que bâtir la vie d'une jeune fille sur un mensonge.
J'ai découvert Bruno Combes avec "La part des Anges", et j'ai beaucoup aimé son dernier roman. Un auteur tout en sensibilité que je recommande de lire et de suivre.
On notera la très belle couverture du roman avec un touché très agréable. Le titre vient du geste d'affection que faisait Lou à son père quand elle était plus jeune
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